Claude Monet et œuvres d'art
EAN13
9781781608777
Éditeur
Parkstone International
Date de publication
Collection
Mega Square
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Claude Monet et œuvres d'art

Parkstone International

Mega Square

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9781781608777
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Claude Monet (Paris, 1840 – Giverny, 1926) Pour Claude Monet, le qualificatif
d'impressionniste est toujours resté un sujet de fierté. Malgré tout ce que
les critiques ont pu écrire sur son oeuvre, Monet n'a cessé d'être
véritablement impressionniste jusqu'à la fin de sa très longue vie. Il l'a été
par conviction profonde, et peut-être a-t-il sacrifié à son impressionnisme
beaucoup d'autres possibilités que lui offrait son immense talent. Monet n'a
pas peint de compositions classiques avec des personnages, il n'est pas devenu
portraitiste, bien que tout cela fût compris dans sa formation
professionnelle. Il s'est choisi, en fait, un seul genre, celui du paysage, et
il y a atteint un degré de perfection auquel aucun de ses contemporains n'a pu
parvenir. Pourtant, le garçonnet avait commencé par dessiner des caricatures.
Puis Boudin lui conseilla d'abandonner la caricature et d'opter pour le
paysage : c'est que la mer et le ciel, les animaux, les gens et les arbres
sont beaux justement dans l'état où les a créés la nature, c'est-à-dire
entourés d'air et de lumière. C'est en effet de Boudin que Monet hérita la
conviction de l'importance du travail en plein air, conviction qu'il transmit
plus tard à ses amis impressionnistes. Monet ne voulut pas entrer à l'École
des Beaux-Arts. Il préféra fréquenter une école privée, l'Académie Suisse,
fondée par un ancien modèle, quai des Orfèvres, près du pont Saint-Michel. On
pouvait y dessiner et peindre un modèle vivant pour une somme modique. C'est
là que Monet rencontra le futur impressionniste Camille Pissarro. C'est
ensuite dans l'atelier de Gleyre, que Monet rencontra Auguste Renoir, Alfred
Sisley et Frédéric Bazille. Il parlait aussi à ses amis d'un autre peintre
qu'il avait également trouvé en Normandie. Il s'agissait de l'étonnant
Hollandais Jongkind. «Il fut à partir de ce moment mon vrai maître », disait
Monet. «C'est à lui que je dois l'éducation définitive de mon oeil ». Ces
paysagistes normands, Boudin et Jongkind, se rangent au nombre des maîtres
directs des impressionnistes. En 1871-1872, les paysages de Monet ne se
distinguaient pas encore par une grande richesse de coloris ; ils rappelaient
plutôt les tonalités de la peinture des artistes de Barbizon ou les marines de
Boudin. Il composait une gamme de coloris sur la base de tons marron-jaune et
bleu-gris. En 1877, lors de la troisième exposition des impressionnistes,
Monet présenta, pour la première fois, une série de tableaux : sept vues de la
gare Saint-Lazare. Il les choisit parmi les douze toiles peintes dans la gare.
Ce motif, dans l'oeuvre de Monet, est dans la ligne non seulement du Chemin de
fer de Manet et de ses propres paysages, avec trains et gare, à Argenteuil,
mais aussi de la tendance qui commença à se manifester avec l'apparition des
chemins de fer. Un beau matin, il réveilla Renoir avec un cri de victoire :
«J'ai trouvé, la gare Saint-Lazare ! Au moment des départs, les fumées des
locomotives y sont tellement épaisses qu'on n'y distingue à peu près rien.
C'est un enchantement, une véritable féerie ». Il n'avait pas l'intention de
peindre la gare Saint-Lazare de mémoire ; il voulait saisir les jeux de
lumière du soleil sur les nuages de vapeur qui s'échappaient des
locomotives...
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