- EAN13
- 9782296294653
- Éditeur
- Éditions L'Harmattan
- Date de publication
- 1995
- Collection
- Lettres du monde arabe
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
Autre version disponible
-
Papier - L'Harmattan 15,50
Quelque part, dans un douar que ceint une mystérieuse forêt de nopal, des
êtres en mal de vivre, fragilisés par la rigueur d'une société souveraine,
mènent une existence rudimentaire, en marge d'eux-mêmes. L'enfance,
l'esclavage, les impératifs du corps et les limites naturelles de toute
autorité et de tout camouflage fonctionnent dans ce contexte comme un miroir
grossissant qui amplifie les contradictions et donne, pour qui veut aller plus
loin, sur les profondeurs d'un monde à découvrir. Le degré zéro de l'existence
auquel on cherche à réduire Omar, Ali, Tante Safia et le protagoniste du Je,
tout en condamnant ces personnages, pour des raisons de survie, à un certain
bricolage psychologique, les met, paradoxalement, chacun en fonction de ses
besoins et de ses possibilités, sur la piste du dévoilement de leur propre
liberté, dépôt sacré de toute vraie identité. Au niveau de ce sauve-qui-peut
quotidien et dans l'attente d'une existence authentique, les seules
perspectives en vue sont le travestissement, la catharsis, le rêve, le
militantisme et la folie ou la mort. Toutefois, dans un récit plutôt
analytique que "décrivant", qui privilégie, à travers l'exploitation des
grands symboles d'une civilisation, la lucidité, le dévoilement et l'acuité du
regard de l'enfance comme innocente de toute remise en question, l'issue reste
l'espérance et la revendication d'une libération assimilée à une nouvelle
naissance.
êtres en mal de vivre, fragilisés par la rigueur d'une société souveraine,
mènent une existence rudimentaire, en marge d'eux-mêmes. L'enfance,
l'esclavage, les impératifs du corps et les limites naturelles de toute
autorité et de tout camouflage fonctionnent dans ce contexte comme un miroir
grossissant qui amplifie les contradictions et donne, pour qui veut aller plus
loin, sur les profondeurs d'un monde à découvrir. Le degré zéro de l'existence
auquel on cherche à réduire Omar, Ali, Tante Safia et le protagoniste du Je,
tout en condamnant ces personnages, pour des raisons de survie, à un certain
bricolage psychologique, les met, paradoxalement, chacun en fonction de ses
besoins et de ses possibilités, sur la piste du dévoilement de leur propre
liberté, dépôt sacré de toute vraie identité. Au niveau de ce sauve-qui-peut
quotidien et dans l'attente d'une existence authentique, les seules
perspectives en vue sont le travestissement, la catharsis, le rêve, le
militantisme et la folie ou la mort. Toutefois, dans un récit plutôt
analytique que "décrivant", qui privilégie, à travers l'exploitation des
grands symboles d'une civilisation, la lucidité, le dévoilement et l'acuité du
regard de l'enfance comme innocente de toute remise en question, l'issue reste
l'espérance et la revendication d'une libération assimilée à une nouvelle
naissance.
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