- EAN13
- 9782336440385
- Éditeur
- L'Harmattan
- Date de publication
- 29/02/2024
- Collection
- Levée d'ancre
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782336440385
- Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
9.99
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Papier - L'Harmattan 13,00
Nous déposons
de grands oiseaux
majestueux
aux abords du large,
dans l’espoir qu’ils reviennent
chanter dans nos cœurs
désertiques et oublieux…
Gilles de Obaldia nous mène par la main dans la tragédie sereine d’une île
bretonne où les dieux semblent apaisés et nous feraient presque croire qu’ils
pratiquent maintenant la vertu. Sa parole a la faculté de transformer le
monde, ne serait-ce qu’un instant. Gilles de Obaldia en saisit l’éclair avec
son empathie et son humour léger comme un oiseau aussitôt disparu qui nous
laisse en gage sa liberté.
Il tire substance de la puissance animale, humaine, pittoresque de ce qui
l’entoure. Il se livre à la paix d’un cheval qui tourne la tête vers un autre
d’une autre île du ponant. Le poète nous entraîne dans une méditation tendre
et subtile. Rêve et action ne font qu’un, Les marins marchent sur l’eau, les
vaches fleurissent. Même si le poème ne cherche pas à surprendre ou fasciner,
il est là comme un battement d’ailes qui défie la violence et l’ennui de nos
géographies heurtées.
Michel Cassir
de grands oiseaux
majestueux
aux abords du large,
dans l’espoir qu’ils reviennent
chanter dans nos cœurs
désertiques et oublieux…
Gilles de Obaldia nous mène par la main dans la tragédie sereine d’une île
bretonne où les dieux semblent apaisés et nous feraient presque croire qu’ils
pratiquent maintenant la vertu. Sa parole a la faculté de transformer le
monde, ne serait-ce qu’un instant. Gilles de Obaldia en saisit l’éclair avec
son empathie et son humour léger comme un oiseau aussitôt disparu qui nous
laisse en gage sa liberté.
Il tire substance de la puissance animale, humaine, pittoresque de ce qui
l’entoure. Il se livre à la paix d’un cheval qui tourne la tête vers un autre
d’une autre île du ponant. Le poète nous entraîne dans une méditation tendre
et subtile. Rêve et action ne font qu’un, Les marins marchent sur l’eau, les
vaches fleurissent. Même si le poème ne cherche pas à surprendre ou fasciner,
il est là comme un battement d’ailes qui défie la violence et l’ennui de nos
géographies heurtées.
Michel Cassir
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