- EAN13
- 9782357281592
- Éditeur
- Alicia Éditions
- Date de publication
- 12/01/2019
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Aide EAN13 : 9782357281592
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Dans ce texte, l’axe principal de la comparaison entre le christianisme et le
judaïsme est le rapport au politique. Elie Benamozegh, rabbin et philosophe,
remet en question les termes classiques de cette comparaison en expliquant
qu’elle a été jusqu’à ce jour mal réalisée dans la mesure où un aspect majeur
du judaïsme est resté dans l’ombre. Sa théorie générale tient au fait que,
selon lui, le judaïsme est un système double, à la fois un code civil et une
morale, une politique et une religion ; le christianisme ayant de son côté
annulé en lui le code pour ne garder que la morale.
EXTRAIT : «En attendant, s'il est quelque chose qui retarde l'avènement de ce
grand jour, c'est la supériorité que s'arroge le fils sur son vieux père, - le
christianisme sur la religion d'Israël, - en fait de morale. S'il y a un
outrage qu'un père ne puisse endurer sans s'avilir, c'est sans contredit
celui-là. A la vérité, à la critique, à l'opinion, le devoir et la tâche
d'examiner cette prétention, de vider ce procès qui dure depuis des siècles.
Bien des fois, hélas ! l'hébraïsme a dû en entendre le reproche ; bien des
fois s'est réalisée sur lui la terrible prédiction d'Isaïe : que, dans son
martyre séculaire, à la persécution se joindrait la calomnie. Serait-il arrivé
le jour de la justice, de l'impartialité, de la bonne critique ? Espérons-le.
Déjà des plumes savantes ont travaillé à la grande œuvre ; déjà l'opinion est
émue, ébranlée, et l'on parle, dans la haute critique, de certaines maximes
judaïques (telles que la célèbre réponse de Hillel au prosélyte) qui avaient
devancé et inspiré le fondateur du christianisme.»
numérique.
Dans ce texte, l’axe principal de la comparaison entre le christianisme et le
judaïsme est le rapport au politique. Elie Benamozegh, rabbin et philosophe,
remet en question les termes classiques de cette comparaison en expliquant
qu’elle a été jusqu’à ce jour mal réalisée dans la mesure où un aspect majeur
du judaïsme est resté dans l’ombre. Sa théorie générale tient au fait que,
selon lui, le judaïsme est un système double, à la fois un code civil et une
morale, une politique et une religion ; le christianisme ayant de son côté
annulé en lui le code pour ne garder que la morale.
EXTRAIT : «En attendant, s'il est quelque chose qui retarde l'avènement de ce
grand jour, c'est la supériorité que s'arroge le fils sur son vieux père, - le
christianisme sur la religion d'Israël, - en fait de morale. S'il y a un
outrage qu'un père ne puisse endurer sans s'avilir, c'est sans contredit
celui-là. A la vérité, à la critique, à l'opinion, le devoir et la tâche
d'examiner cette prétention, de vider ce procès qui dure depuis des siècles.
Bien des fois, hélas ! l'hébraïsme a dû en entendre le reproche ; bien des
fois s'est réalisée sur lui la terrible prédiction d'Isaïe : que, dans son
martyre séculaire, à la persécution se joindrait la calomnie. Serait-il arrivé
le jour de la justice, de l'impartialité, de la bonne critique ? Espérons-le.
Déjà des plumes savantes ont travaillé à la grande œuvre ; déjà l'opinion est
émue, ébranlée, et l'on parle, dans la haute critique, de certaines maximes
judaïques (telles que la célèbre réponse de Hillel au prosélyte) qui avaient
devancé et inspiré le fondateur du christianisme.»
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