- EAN13
- 9782705671891
- Éditeur
- Hermann
- Date de publication
- 17/05/2011
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Aide EAN13 : 9782705671891
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Lorsqu'on en vient à considérer les rapports entre nazisme et homosexualité,
il convient de les prendre pour ce qu'ils sont : un tabou, dans tous leurs
aspects, jusqu'à la déportation dont le motif fut longtemps caché par ses
victimes. Lorsqu'ils sont abordés, c'est presque uniquement sous l'angle de la
haine farouche des nationaux-socialistes à l'égard des homosexuels. Il ne
s'agit pourtant là que d'une demi-vérité. Si la répression est indéniable, ses
raisons deviennent plus obscures au fur et à mesure que l'on analyse les
zigzags idéologiques auxquels s'est livré le NSDAP au cours des années
précédant la « Nuit des longs couteaux ». On ne saurait en effet oublier un
personnage décisif dans la fondation et l'accès au pouvoir du parti nazi :
Ernst Röhm, homosexuel ne cachant rien de ses moeurs, proche ami de Hitler (si
proche qu'il le tutoyait ), et surtout chef de la SA. Sa simple présence dans
l'organigramme national-socialiste rend impossible toute tentative de
simplification des rapports entre nazisme et homosexualité. C'est donc à une
analyse nuancée que se livre Thomas Rozec, afin d'éclairer une des multiples
facettes de ce qui reste aujourd'hui le traumatisme majeur du monde
contemporain.
il convient de les prendre pour ce qu'ils sont : un tabou, dans tous leurs
aspects, jusqu'à la déportation dont le motif fut longtemps caché par ses
victimes. Lorsqu'ils sont abordés, c'est presque uniquement sous l'angle de la
haine farouche des nationaux-socialistes à l'égard des homosexuels. Il ne
s'agit pourtant là que d'une demi-vérité. Si la répression est indéniable, ses
raisons deviennent plus obscures au fur et à mesure que l'on analyse les
zigzags idéologiques auxquels s'est livré le NSDAP au cours des années
précédant la « Nuit des longs couteaux ». On ne saurait en effet oublier un
personnage décisif dans la fondation et l'accès au pouvoir du parti nazi :
Ernst Röhm, homosexuel ne cachant rien de ses moeurs, proche ami de Hitler (si
proche qu'il le tutoyait ), et surtout chef de la SA. Sa simple présence dans
l'organigramme national-socialiste rend impossible toute tentative de
simplification des rapports entre nazisme et homosexualité. C'est donc à une
analyse nuancée que se livre Thomas Rozec, afin d'éclairer une des multiples
facettes de ce qui reste aujourd'hui le traumatisme majeur du monde
contemporain.
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