L’engagement littéraire à l’ère néolibérale
EAN13
9782757417720
Éditeur
Presses Universitaires du Septentrion
Date de publication
Collection
Perspectives
Langue
français
Fiches UNIMARC
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L’engagement littéraire à l’ère néolibérale

Presses Universitaires du Septentrion

Perspectives

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Après l'ère du soupçon, voici l’ère néolibérale, qui met le monde en coupe
réglée, l’organise à sa façon, manage les « ressources humaines » comme elle
gère matières premières et sources d’énergie. Face à une telle coercition, que
peut la littérature ? C’était la question de Sartre dans les années cinquante,
c’est à nouveau celle des écrivains contemporains. Évocations du monde du
travail, romans d’usine et d’entreprise se multiplient sous la plume de
François Bon, Didier Daeninckx, Thierry Beinstingel, Nicolas Bourriaud, Lydie
Salvayre, Jean-Charles Massera, Michel Houellebecq... Mais s’agit-il encore
d’engagement de la littérature en ce début de xxie siècle, alors que les
idéologies sur lesquelles fonder cet engagement se sont effondrées ? Une œuvre
qui parodie le discours néolibéral, qui recourt à la satire ou à l’ironie
comme à autant de protestations désenchantées, qui met en scène licenciements
et délocalisations sans construire de discours pour en rendre compte, peut-on
la dire engagée ? Par delà la définition sartrienne de l’engagement, cet essai
convoque le discours économique et managérial, les théories postmodernes et
néolibérales auxquelles s’affronte la littérature actuelle. Il interroge sa
manière d’en traiter, ausculte les formes nouvelles inventées à cet effet, et
montre comment, entre implication sociale, posture d’auteur et dispositifs
inédits, les écrivains inventent les voies d’une nouvelle critique sociale.
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