- EAN13
- 9782814502680
- Éditeur
- PublieNet
- Date de publication
- 06/04/2012
- Collection
- Publie.noir
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Brrr
Déconstruire les codes du thriller et du gore pour démonter la société, ses dessous, ses fantasmes et en rire (jaune) – de la fiction comme arme absolue.
Antoine Boute
PublieNet
Publie.noir
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782814502680
- Lecture en ligne, lecture en ligne
- Fichier Mobipocket, libre d'utilisation
- Fichier EPUB, libre d'utilisation
- Fichier PDF, libre d'utilisation
- Fichier PDF, libre d'utilisation
- Fichier EPUB, libre d'utilisation
3.99
Un vrai roman policier. En fait, non. Plein de romans policiers – des rêves ou
des cauchemars pire que des romans policiers.
Tous les codes, hémoglobine, marques de chaussures, coprophagie même, ça
décape.
Et parmi les personnages de passage, pas moins que Jésus, King Kong ou la
poésie lettriste elle-même. Ou faire un best-seller avec un livre sur la vie
des têtards composé via Internet, vous sauriez, vous ?
Dès lancé le projet publie.net, j’avais sollicité Antoine Boute : présence
forte de la scène bruxelloise, performeur proche des chemins de Charles
Pennequin, lisant et intervenant aussi bien en langue française que flamande.
Je ne savais pas qu’il me répondrait avec deux envois presque antagonistes :
un travail de fond sur Guyotat et le toucher constamment téléchargé depuis
lors, et cette suite de neuf brefs polars, classés par saison.
Sous la grande farce cruelle des scènes, dans ces polars avec pelleteuses,
avec chiens, ou l’ultime variation pour un roman inerte, le poète traîne
toujours des pieds dans un coin. Et c’est un poète lettriste, qui s’active
dans l’intérieur même des romans à en déconstruire ou démonter les mots.
Le lien avec Antoine Boute performeur, avec Antoine Boute décortiquant le
corps écrit de Guyotat, n’est donc pas si ténu.
C’est bien un seul polar géant et malsain de 150 pages qu’on propose d'avaler
– ça secoue la réalité.
FB
des cauchemars pire que des romans policiers.
Tous les codes, hémoglobine, marques de chaussures, coprophagie même, ça
décape.
Et parmi les personnages de passage, pas moins que Jésus, King Kong ou la
poésie lettriste elle-même. Ou faire un best-seller avec un livre sur la vie
des têtards composé via Internet, vous sauriez, vous ?
Dès lancé le projet publie.net, j’avais sollicité Antoine Boute : présence
forte de la scène bruxelloise, performeur proche des chemins de Charles
Pennequin, lisant et intervenant aussi bien en langue française que flamande.
Je ne savais pas qu’il me répondrait avec deux envois presque antagonistes :
un travail de fond sur Guyotat et le toucher constamment téléchargé depuis
lors, et cette suite de neuf brefs polars, classés par saison.
Sous la grande farce cruelle des scènes, dans ces polars avec pelleteuses,
avec chiens, ou l’ultime variation pour un roman inerte, le poète traîne
toujours des pieds dans un coin. Et c’est un poète lettriste, qui s’active
dans l’intérieur même des romans à en déconstruire ou démonter les mots.
Le lien avec Antoine Boute performeur, avec Antoine Boute décortiquant le
corps écrit de Guyotat, n’est donc pas si ténu.
C’est bien un seul polar géant et malsain de 150 pages qu’on propose d'avaler
– ça secoue la réalité.
FB
S'identifier pour envoyer des commentaires.