Vision cosmique de Benjamin Franklin (La)

À partir du credo secret trouvé sur le cœur deBenjamin Franklin, lors de son
décès survenule 17 avril 1790, l’auteur a entrepris unerecherche qui prouve
que le savant et philosopheaméricain pratiquait la « religion des sages »,
cellemême de la Franc-Maçonnerie du siècle desLumières. Il s’agit d’une
mystique cosmique dontle Dieu du Soleil est le centre. L’auteur dévoilecomment
cette croyance, remontant à la plushaute Antiquité, a animé l’action des plus
grandspenseurs, à l’origine des combats pour leslibertés.Loin d’être une
simple réminiscence, la vision cosmique de Benjamin Franklin n’est pas le rêve
nostalgique d’un passé révolu, le regret d’un âge d’Or à jamais perdu ; elle
marque au contraire l’envol d’une nouvelle vision du monde, un Cosmos inconnu,
un Univers ouvert qui anime les discussions des sociétés savantes et autres
académies, des salons et des loges maçonniques, suscitant échanges et débats
dans un tourbillon d’idées neuves et audacieuses, proposées par des humains –
hommes et femmes – qui osent enfin, selon le mot d’ordre de Voltaire, penser
par eux-mêmes. La vision cosmique de Benjamin Franklin est bien plus qu’une
croyance personnelle ; elle est l’expression même de la philosophie des
Lumières, le dernier espoir de vaincre l’ignorance et le préjugé et
d’émanciper l’esprit humain.