Calibres et massacre, Chroniques noirs à Thouars
EAN13
9791035301712
Éditeur
Geste Éditions
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Calibres et massacre

Chroniques noirs à Thouars

Geste Éditions

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9791035301712
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    9.99

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Deux intrigues secouent la ville de Thouars.

Deux intrigues secouent la ville de Thouars :
Calibres \- Soudain les patrons sont exécutés ! Les licenciements cessent ! Un
crime absolument parfait s’invite pour l’occasion ! La mécanique du récit,
comme celle d’une arme de précision, est implacable et fait mouche.
Massacre \- Pour prendre le pouvoir, l’extrême droite est prête à tout. La
presse molle devient complice. Tout devient atroce. La vérité arrivera par des
chemins de traverse grâce aux gens du voyage.
Nul besoin d’avoir lu le premier ouvrage Chroniques Noires à Thouars pour
s’immerger dans ces aventures traversées par des anarchistes, des alcooliques,
des lâches, des fachos, des salauds, de chics types. On peut se tremper tout
vif dans ces pages toutes neuves qui mèneront Balthazar vers le noir
désespoir. Et pourtant c’est drôle ! Quel cocktail !

Laissez-vous tenter par ce recueil de chroniques noires, et pourtant drôles...
à découvrir !

EXTRAITS
Calibres \- Michel Crapute était le patron d’une boîte sans syndicat, la
RIGOMEX, qui fabriquait des petits ressorts. L’activité était florissante.
Michel Crapute roulait en Porsche Cheyenne et avait sa carte de membre
bienfaiteur au golf. Balthazar le connaissait peu, mais il l’avait croisé
voici quelques jours ; et de curieuse manière. Les conditions de travail à la
RIGOMEX étaient infernales, le personnel travaillait dans une poussière
atroce, sans protection, car les évacuateurs étaient toujours en panne. Un
intérimaire, qui n’aurait jamais dû venir là, alla se plaindre au
contremaître, et fut mis dehors dans l’heure qui suivit. Et dans l’heure qui
suivait il était devant Balthazar : « Faut faire un article ! c’est le Moyen
Âge là-dedans ! »

Massacre -Le photographe fit la grimace, il n’avait pas grand-chose en archive
: Balthazar ne venait pas aux arbres de Noël du journal, il n’était même pas
venu chercher sa médaille du travail. Il y avait bien un vague cliché pour le
départ en retraite de Jako Flanur, mais on le voyait au fond de la salle et il
avait d’évidence déjà pas mal picolé… C’est con mais un journaliste prend cent
photos par semaine et l’on n’a pas un cliché de lui. Le syndicat, sollicité,
fournit finalement une photo d’identité en renâclant. Alors on fit appel au
dessinateur du journal pour composer, comme une BD, les étapes balthazariennes
: ses débuts dans d’obscures rédactions perdues en forêt ou abandonnées au
fond des plaines, ses rancœurs, ses caprices, ses colères, sa solitude, ses
ivresses, et, pour finir, une représentation fort émouvante du drame :
Balthazar grimaçant au-dessus d’une fillette en sang.

À PROPOS DE L'AUTEUR

À Blois le journal local proposa à Philippe L’Excellent (alias Balthazar
Forcalquier) un travail de journaliste. D’accord, beau métier ! Parthenay,
Saumur, Thouars et quelques passages dans d’autres sous-préfectures ponctuent
sa carrière à La Nouvelle République du Centre Ouest. Une ville est toujours
une (petite) planète à explorer. Il vit à Thouars.
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