La preuve du paiement des obligations monétaires
EAN13
9782275035208
ISBN
978-2-275-03520-8
Éditeur
Librairie générale de droit et de jurisprudence
Date de publication
Collection
Bibliothèque de droit privé (tome 515)
Nombre de pages
564
Dimensions
23,5 x 16 x 2,5 cm
Poids
798 g
Code dewey
343.032
Fiches UNIMARC
S'identifier

Offres

Dans un contexte de profondes mutations de la monnaie et du paiement, la preuve du paiement de l'obligation monétaire entreprend sa propre évolution. On la distingue volontiers de celles des autres paiements en affirmant qu'elle doit être faite par écrit, preuve par excellence. Mais excellence ne signifie pas exigence et l'étude du droit commun de la preuve appliqué au paiement de l'obligation monétaire met en exergue cette distinction. Dépendant théoriquement de la nature juridique de l'opération mais aussi de l'application des règles du droit commun de la preuve, l'écrit ne dispose en réalité que d'un domaine restreint. De surcroît, parfois impossible voire inutile, l'écrit n'est pas le principe en la matière bien que l'on y recourt fréquemment en pratique. Ceci s'explique par la généralité du droit commun de la preuve qui heurte la spécificité du paiement de l'obligation monétaire. Cette étude conduit à remettre en cause le paiement de l'obligation monétaire en tant que simple sujet d'application du droit commun de la preuve. Il est également un facteur d'évolution du droit de la preuve qui cherche à s'adapter au paiement de l'obligation monétaire. Mais le paiement impose aussi parfois cette évolution. Il y a donc adaptation par le paiement de l'obligation monétaire. Se pose alors la question de la suffisance d'une telle approche et, par voie de conséquence, de l'opportunité d'adopter, légalement ou conventionnellement, un système probatoire de nature à répondre aux exigences propres à ce type de paiement.
S'identifier pour envoyer des commentaires.