- EAN13
- 9782729119195
- ISBN
- 978-2-7291-1919-5
- Éditeur
- La Différence
- Date de publication
- 13/01/2011
- Collection
- LITTERA.FRANCAI (9)
- Séries
- L'invention du temps (9)
- Nombre de pages
- 130
- Dimensions
- 10 x 10 x 2 cm
- Poids
- 100 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 846
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
9 - L'invention du temps T9 Moi qui dors toujours si bien
Volume 9, Moi qui dors si bien : journal littéraire
Claude Michel CLUNY
La Différence
Littera.Francai
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10, L'invention du temps T10 Rêver avec Virgile, journal littéraire, 1988-1990Claude-Michel ClunyLa Différence22,00
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Avez-vous peur de la mort ? demandait-on à l’une des femmes les plus influentes de Paris. Florence Gould répondit : « Pourquoi aurais-je peur de la mort, moi qui dors si bien ? »
Claude Michel Cluny partage sans réserve ce sentiment. La leçon stoïcienne n’a cessé de résonner et de lui faire raison garder au long de son journal littéraire. Pour autant, il ne parcourt le monde ni ne vit les yeux fermés, bien au contraire. « Nous sommes en guerre depuis trente ans » assure-t-il encore une fois. Lui qui a su définir bien avant qu’on ne parle de « guerre asymétrique » les formes nouvelles de conflits que nous allions devoir affronter, ne nourrit aucune illusion. La démission et la faiblesse des démocraties face aux dangers, rappelle-t-il, a toujours fait le lit des totalitarismes.
De même qu’il dénonce le saccage de la planète, et l’aveuglement des écologistes pour qui « le péril n’est jamais à l’Est », il constate que la France accepte la confusion entre droit de grève et anarchie, s’affiche comme refuge des assassins et des pires dictateurs. Mais ce qui étonne encore, c’est la soif de vivre intacte de Cluny, « riche » du bonheur que lui offrent ses jeunes amants – les « Dioscures » –, sa capacité d’émerveillement, aux Philippines, en Suisse, au Japon ou en Malaisie. « La vie est à prendre » a-t-il affirmé adolescent. Écrire, n’est-ce pas la partager ?
Né en 1930, Claude Michel Cluny est poète – Prix Guillaume Apollinaire pour Asymétries, Grand prix de l’Académie française pour l’ensemble de son œuvre poétique –, romancier – L’Été jaune, Un jeune homme de Venise –, essayiste, historien – Atacama –, critique. Il a également dirigé la collection « Orphée » à La Différence pendant une dizaine d’années.
Claude Michel Cluny partage sans réserve ce sentiment. La leçon stoïcienne n’a cessé de résonner et de lui faire raison garder au long de son journal littéraire. Pour autant, il ne parcourt le monde ni ne vit les yeux fermés, bien au contraire. « Nous sommes en guerre depuis trente ans » assure-t-il encore une fois. Lui qui a su définir bien avant qu’on ne parle de « guerre asymétrique » les formes nouvelles de conflits que nous allions devoir affronter, ne nourrit aucune illusion. La démission et la faiblesse des démocraties face aux dangers, rappelle-t-il, a toujours fait le lit des totalitarismes.
De même qu’il dénonce le saccage de la planète, et l’aveuglement des écologistes pour qui « le péril n’est jamais à l’Est », il constate que la France accepte la confusion entre droit de grève et anarchie, s’affiche comme refuge des assassins et des pires dictateurs. Mais ce qui étonne encore, c’est la soif de vivre intacte de Cluny, « riche » du bonheur que lui offrent ses jeunes amants – les « Dioscures » –, sa capacité d’émerveillement, aux Philippines, en Suisse, au Japon ou en Malaisie. « La vie est à prendre » a-t-il affirmé adolescent. Écrire, n’est-ce pas la partager ?
Né en 1930, Claude Michel Cluny est poète – Prix Guillaume Apollinaire pour Asymétries, Grand prix de l’Académie française pour l’ensemble de son œuvre poétique –, romancier – L’Été jaune, Un jeune homme de Venise –, essayiste, historien – Atacama –, critique. Il a également dirigé la collection « Orphée » à La Différence pendant une dizaine d’années.
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