- EAN13
- 9782884192767
- ISBN
- 978-2-88419-276-7
- Éditeur
- Éditions du Belvédère
- Date de publication
- 11/2013
- Collection
- REGIONALISME
- Nombre de pages
- 251
- Dimensions
- 24 x 16 x 1,5 cm
- Poids
- 530 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Vignobles du Doubs et de Haute-Saône
De la naissance à la renaissance
De Robert Chapuis
Contributions de Patrick Mille
Éditions du Belvédère
Regionalisme
On pourrait s'étonner d'un livre sur la vigne dans le Doubs et en Haute-Saône, deux départements qui n'en comptent plus que 200 ha actuellement. On sera moins surpris si l'on sait que les vignobles de ces deux départements, connus dès le Moyen Age, s'étendaient sur 22 000 ha vers 1850, soit dix fois le vignoble actuel du Jura ; la seule commune de Besançon a compté jusqu'à 1 500 ha ! A partir du milieu du XIXe siècle, le sort s'acharne : le mildiou puis surtout le phylloxéra dévastent la vigne et la reconstitution, à peine commencée au début du XIXe siècle, est stoppée par la guerre de 1914-1918 qui emporte de nombreux vignerons et décourage ceux qui reviennent : trouvant une vigne en friche ou en mauvais état, ils préfèrent changer de métier et partir.
On allait ainsi vers une disparition presque totale lorsque, à partir des années soixante-dix, des hommes courageux, comme Henri Guillaume à Charcenne, et des associations enthousiastes à Champlitte et Vuillafans, entreprennent de reconstituer des vignobles qui vont bénéficier de l'appellation officielle nationale Vins de Pays de Franche-Comté et, plus récemment, d'un label européen : IGP (Indication Géographique Protégée).
Outre cette reconstitution, le vignoble ancien a laissé des traces notables dans le paysage (murets, murgers, cabordes) ainsi que dans l'urbanisme de nos villes et de nos villages : maisons vigneronnes, demeures de bourgeois vignerons, châteaux comme celui de l'archevêque de Besançon, grand propriétaire de vigne, à Gy. La vigne s'inscrit donc encore dans le présent et son histoire n'est pas terminée !
On allait ainsi vers une disparition presque totale lorsque, à partir des années soixante-dix, des hommes courageux, comme Henri Guillaume à Charcenne, et des associations enthousiastes à Champlitte et Vuillafans, entreprennent de reconstituer des vignobles qui vont bénéficier de l'appellation officielle nationale Vins de Pays de Franche-Comté et, plus récemment, d'un label européen : IGP (Indication Géographique Protégée).
Outre cette reconstitution, le vignoble ancien a laissé des traces notables dans le paysage (murets, murgers, cabordes) ainsi que dans l'urbanisme de nos villes et de nos villages : maisons vigneronnes, demeures de bourgeois vignerons, châteaux comme celui de l'archevêque de Besançon, grand propriétaire de vigne, à Gy. La vigne s'inscrit donc encore dans le présent et son histoire n'est pas terminée !
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