- EAN13
- 9782807000568
- ISBN
- 978-2-8070-0056-8
- Éditeur
- M.E.O.
- Date de publication
- 10/11/2015
- Nombre de pages
- 284
- Dimensions
- 21 x 14,5 x 1,5 cm
- Poids
- 390 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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En ce mois de décembre, on fête – célèbre – déplore (biffer les mentions inutiles) le vingtième
anniversaire des Accords de Dayton qui, s’ils ont mis un terme à la guerre en Bosnie-
Herzégovine, ont surtout résolu la volonté des puissances occidentales de se désembourber
d’un pays qu’ils ont ainsi figé dans une situation sans avenir.
À travers trois journaux intimes, écrits à des époques différentes par trois membres d’une
même famille, Jasna Samic nous donne un roman sur les rapports fille-père, mais également
sur Paris et Sarajevo à la veille des événements qui vont secouer les Balkans dans les années
90. Un avertissement opportun en ces temps où notre vieille Europe dénuée de projet voit se
dresser partout les démons nationalistes dont elle semble avoir oublié les ravages.
La phrase d’Ödön von Horvath mise en exergue sert de profession de foi à ce roman de double
exil : « Je n’ai pas de pays natal et bien entendu je n’en souffre aucunement. Le concept de la
patrie, falsifié par le nationalisme, m’est étranger... Mon pays, c’est l’esprit. »
anniversaire des Accords de Dayton qui, s’ils ont mis un terme à la guerre en Bosnie-
Herzégovine, ont surtout résolu la volonté des puissances occidentales de se désembourber
d’un pays qu’ils ont ainsi figé dans une situation sans avenir.
À travers trois journaux intimes, écrits à des époques différentes par trois membres d’une
même famille, Jasna Samic nous donne un roman sur les rapports fille-père, mais également
sur Paris et Sarajevo à la veille des événements qui vont secouer les Balkans dans les années
90. Un avertissement opportun en ces temps où notre vieille Europe dénuée de projet voit se
dresser partout les démons nationalistes dont elle semble avoir oublié les ravages.
La phrase d’Ödön von Horvath mise en exergue sert de profession de foi à ce roman de double
exil : « Je n’ai pas de pays natal et bien entendu je n’en souffre aucunement. Le concept de la
patrie, falsifié par le nationalisme, m’est étranger... Mon pays, c’est l’esprit. »
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