• Conseillé par (Libraire)
    23 septembre 2018

    Famille d'artistes

    Dans cet éloge à son père, Guy Boley réalise le portrait d'un homme tiraillé entre sa passion pour le domaine littéraire et l'univers dans lequel il évolue : la forge où il travaille et les rings qu'il côtoie.
    C'est grâce à l'amitié d'enfance qu'il a noué avec le nouvel abbé de la ville qu'il réussira à s'illustrer sur les planches, dans une pièce retraçant la passion de Jésus.
    Avec une écriture fine et tendre, mais aussi incisive et brute quand cela est nécessaire, Guy Boley parvient à dresser un magnifique portrait familial et à immortaliser la mémoire de son père par la littérature.
    Un coup de cœur de cette sélection Goncourt 2018.


  • Conseillé par
    11 septembre 2018

    Père

    Monsieur Guy BOLEY, j’aime vos romans.

    Depuis ma découverte de "Fils du feu" l’année dernière, j’attendais votre prochain roman.

    Je l’ai enfin en main, et je ne suis pas déçue.

    Oui, il est encore question du père du narrateur. Mais son père n’est pas seulement un forgeron, c’est aussi un boxeur.

    Et puis, par fidélité à son ami curé, il monte sur les planches pour interpréter Jésus.

    J’ai aimé vos mots qui m’ont ému pour parler de ce père qui fait tout avec passion.

    J’ai aimé le rapport entre les mains du père et ceux du fils, quand les mots n’ont plus de sens.

    Si j’ai été moins sensible à l’amitié entre le père et le curé, j’ai souri parfois avec l’ancien curé.

    Un roman tendre, parfois dur quand le fils se rebelle, mais aussi parfois drôle.

    Un auteur qui confirme.

    Un coup de coeur.

    https://alexmotamots.fr/quand-dieu-boxait-en-amateur-guy-boley/


  • Conseillé par (Libraire)
    7 septembre 2018

    Notre Goncourt !

    Roman nostalgique et poétique dans un Besançon du cœur et de la mémoire...hommage au père, ode à l'amitié et déclaration d'amour à la littérature...encore merci Guy !


  • Conseillé par
    22 août 2018

    Avec finesse et humour Guy Boley cogne entre autres sur la morale chrétienne, sourit des pathétiques spectacles paroissiaux, fait l’apologie des majorettes et rend surtout un hommage vibrant à son père artisan, boxeur et amoureux des mots.
    Guy Boley signe là un roman sensible et s’inscrit en digne héritier de son père, un artiste de la langue. Percutant.