- EAN13
- 9782715416581
- Éditeur
- Que sais-je ?
- Date de publication
- 03/2023
- Collection
- Que sais-je ?
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Autre version disponible
-
Papier - Que sais-je ? 10,00
Méconnue en France jusqu’à encore récemment, l’écologie profonde est un
courant de pensée majeur de l’éthique environnementale, qui inspire de
nombreux mouvements de défense de l’environnement. Nous la devons au
philosophe norvégien Arne Næss (1912-2009), qui commence à la théoriser en
1973 et qui en est le principal représentant. Mais pourquoi « profonde » ? Par
contraste avec celle que Næss qualifie de « superficielle », autrement dit une
écologie de surface, vainement anthropocentrée et tournée vers des objectifs à
court terme. Or lorsque nous pensons le lien qui nous unit à ce que nous avons
pris pour habitude de nommer « la nature », nous devrions prendre en compte
des considérations plus profondes touchant aux principes de diversité, de
complexité, d’autonomie, de décentralisation, de symbiose, d’interdépendance
et d’égalitarisme. Mathilde Ramadier revient sur ce courant de pensée qui
questionne métaphysique, ontologique et éthique sur l’écosphère dans son
ensemble, et nous montre comment l’écologie profonde peut nous aider à penser
l’avenir de l’humanité par la réalisation de soi-même dans de ce grand tout,
et bien sûr à entrer en action.
courant de pensée majeur de l’éthique environnementale, qui inspire de
nombreux mouvements de défense de l’environnement. Nous la devons au
philosophe norvégien Arne Næss (1912-2009), qui commence à la théoriser en
1973 et qui en est le principal représentant. Mais pourquoi « profonde » ? Par
contraste avec celle que Næss qualifie de « superficielle », autrement dit une
écologie de surface, vainement anthropocentrée et tournée vers des objectifs à
court terme. Or lorsque nous pensons le lien qui nous unit à ce que nous avons
pris pour habitude de nommer « la nature », nous devrions prendre en compte
des considérations plus profondes touchant aux principes de diversité, de
complexité, d’autonomie, de décentralisation, de symbiose, d’interdépendance
et d’égalitarisme. Mathilde Ramadier revient sur ce courant de pensée qui
questionne métaphysique, ontologique et éthique sur l’écosphère dans son
ensemble, et nous montre comment l’écologie profonde peut nous aider à penser
l’avenir de l’humanité par la réalisation de soi-même dans de ce grand tout,
et bien sûr à entrer en action.
S'identifier pour envoyer des commentaires.