- EAN13
- 9782714308764
- ISBN
- 978-2-7143-0876-4
- Éditeur
- José Corti
- Date de publication
- 15/10/2004
- Collection
- Les massicotés
- Nombre de pages
- 342
- Dimensions
- 18 x 12 x 2,9 cm
- Poids
- 334 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 117
- Fiches UNIMARC
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Gaston Bachelard (1884-1962) est le premier à avoir pris pour principal sujet de recherche l'imagination de la matière. Ses neuf grands ouvrages (traduits dans plusieurs langues) ont renouvelé durablement la critique.
Avec La terre et les rêveries du repos, Bachelard analyse les rêves d'enracinement comme d'intimité et étudie « la vie souterraine comme image du repos ».
« Je ne crois pas nécessaire de camper ici un portrait de Bachelard. Toute la presse s'en est chargée dans la dernière année de sa vie. Elle n'a rien laissé ignorer de cet homme trapu, râblé et d'une corpulence tout à fait 1900. Tout le monde sait maintenant qu'il avait le visage même du philosophe, tel du moins que le rêve l'imagination populaire. On en a admiré la chevelure romantique et la barbe peu soucieuse du ciseau.
Ses familiers, ses étudiants savent seuls qu'il avait l'accueil jovial, la parole vive et que son rire était toujours prêt à fuser aux bons mots - et même aux calembours, à ceux des autres comme aux siens - que la conversation faisait jaillir.
Bachelard forçait la sympathie dès l'abord : il n'est pas si commun de voir un grand esprit sous l'apparence d'un homme simple et comme ordinaire. Il avait conquis la mienne dès notre première rencontre, un an après la publication de son Lautréamont. »
José Corti, Souvenirs désordonnés.
Avec La terre et les rêveries du repos, Bachelard analyse les rêves d'enracinement comme d'intimité et étudie « la vie souterraine comme image du repos ».
« Je ne crois pas nécessaire de camper ici un portrait de Bachelard. Toute la presse s'en est chargée dans la dernière année de sa vie. Elle n'a rien laissé ignorer de cet homme trapu, râblé et d'une corpulence tout à fait 1900. Tout le monde sait maintenant qu'il avait le visage même du philosophe, tel du moins que le rêve l'imagination populaire. On en a admiré la chevelure romantique et la barbe peu soucieuse du ciseau.
Ses familiers, ses étudiants savent seuls qu'il avait l'accueil jovial, la parole vive et que son rire était toujours prêt à fuser aux bons mots - et même aux calembours, à ceux des autres comme aux siens - que la conversation faisait jaillir.
Bachelard forçait la sympathie dès l'abord : il n'est pas si commun de voir un grand esprit sous l'apparence d'un homme simple et comme ordinaire. Il avait conquis la mienne dès notre première rencontre, un an après la publication de son Lautréamont. »
José Corti, Souvenirs désordonnés.
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