Marc M.

Conseillé par (Libraire)
3 février 2014

Magie & Poésie de la BD

"Les carnets de Cerise" de Joris Chamblain & Aurélie Neyret
Éditions Soleil
Prix Jeunesse Festival BD Angoulême 2014

Cerise, l'école primaire finie, ses amies parties en vacance, reste à la maison avec sa maman célibataire. Tous les mardis, elle croise une vieille dame qui prend le bus avec toujours le même livre. Un mystère que Cerise va résoudre avec émotion et tendresse.

Que l'on soit grand ou petit, on se laisse porter par la magie et la poésie des illustrations et du texte.

Une BD, généreuse, sensible et très touchante.

Conseillé par (Libraire)
27 janvier 2014

Un tel talent et pas un sourire !

Le Figaro littéraire dit de ce livre "qu'il est le roman en or de cette rentrée littéraire".
Critique justifiée, tant sur la forme que sur le fond.

Lola Lafon nous raconte le parcours de Nadia Comaneci, gymnaste roumaine qui a révolutionné son sport. En 1976, âgée de 16 ans, lors de ses premiers jeux olympiques, elle obtient la note parfaite 10. S'en suivi une carrière exceptionnelle. Malgré son talent, sa gloire, elle ne sourira jamais.

Lola Lafon imagine un dialogue avec Nadia Comaneci, où elle lui fait raconter sa vie, ses choix, ses contraintes, son pays la Roumanie.

Avec justesse et sensibilité, on découvre cette grande championne encore enfant, l'univers communiste dans lequel elle évolue.

A la fois roman et biographie d'un personnage attachant, malgré son absence de sourire.

Conseillé par (Libraire)
24 janvier 2014

De la littérature en mail ?

Peut on écrire un livre uniquement avec des mails ?

Matthias Zschokke nous donne une réponse avec "Courriers de Berlin".

Son livre réunit 1500 mails adressés à son meilleur ami.

Curiosité littéraire de part sa nature, ce livre se dévore. On peut le lire dans le désordre; on découvre le quotidien de l’auteur, ses joies, ses inquiétudes, ses projets. On peut le lire comme un roman, qui déroule sur 7 ans la vie de l'auteur. On peut le lire comme un essai sur notre société et sa culture. On peut le lire comme une ode à l'amitié.

Cette curiosité littéraire, compilation de 1500 mails, est avant tout une oeuvre littéraire, d'une grande qualité.

traduit du russe<br />

Interférences

15,00
Conseillé par (Libraire)
13 janvier 2014

Un incontournable des lettres russes

Le livre d'un jour,

"Journal Pétersbourgeois" d'Isaac Babel
Editions Interferences

« Je suis un écrivain russe. Si je ne vivais pas dans le peuple russe, je cesserai d'être un écrivain, je serais comme un poisson hors de l'eau. » Isaac Babel

Isaac Babel, écrivain juif de langue russe, né en 1894 à Odessa. Il vécu en direct la révolution russe. Il connu le succés dés 1925. Puis vint le temps de la dictature stalinienne. Il fut arrêté en mai 1939 et executé le 26 janvier 1940.

Tous ses manuscrits furent détruits et ses textes ont été censurés en Russie jusqu'en 1990.

"Journal de Pétersbourg" a été publié dans des revues russes pendant la révolution. Puis ce texte a été redécouvert en 1990.

Il décrit la fin de l'Empire russe et la naissance d'un nouveau monde, Pétersbourg étant devenu le théatre tragique de la guerre civile et de la famine.

Pages magnifiques, où l'on découvre un immense talent.
Malraux disait de l'écriture d'Isaac Babel qu'elle sublimait l'outrance, l'exaltation et même la cruauté des exécutions sommaires.

Conseillé par (Libraire)
25 septembre 2013

Un merveilleux don : faire des plats qui rendent les gens heureux.

Voilà le programme annoncé de ce roman.

Une jeune fille, suite à un chagrin d’amour un retour à la maison, où règne sa mère un personnage fantasque.

Le décors du roman est là. Couru, déjà vu, déjà écrit. Mais l’auteur dote cette jeune fille d’un don : elle prépare des plats qui rendent les gens heureux.

Qui n’a pas rêvé d’un tel pouvoir ?

L’auteur possède lui aussi ce don. Avec sa cuisine littéraire, la poésie de ses mots, la finesse de ses phrases, il nous offre du bonheur.

Extrait
« La chaleur d’un œuf fraîchement pondu contre ma joue, une goutte d’eau plus belle qu’un diamant sur les feuilles mouillées de rosée, une dame voilée cueillie à l’orée d’un bouquet de bambous, son superbe capuchon pareil à un dessous de verre en dentelle flottant dans mon bol de soupe de miso »