Razzia sur la Corse, Des plasticages à la folie spéculative
EAN13
9782213670331
Éditeur
Fayard
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

Razzia sur la Corse

Des plasticages à la folie spéculative

Fayard

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782213670331
    • Fichier EPUB, avec DRM Adobe
      Impression

      Impossible

      Copier/Coller

      Impossible

      Partage

      6 appareils

    9.49

Autre version disponible

Combien de temps le littoral corse résistera-t-il à la pression immobilière ?
L'île de Beauté est encore remarquablement sauvage et préservée, comparée à la
côte d'Azur ou aux Baléares. Elle était pourtant promise au même type de
tourisme intensif... Dans les années 1960, des projets fous prévoyaient
l'aménagement de gigantesques villages de vacances, avec marinas et casinos.
Ils ont été stoppés net par la violence nationaliste. Les plasticages et le
racket (rebaptisé impôt révolutionnaire) ont durablement découragé les
investisseurs. Le conservatoire du littoral en a profité pour acheter et
sanctuariser des sites d'une beauté exceptionnelle. Mais, depuis dix ans, la
donne a changé. La spéculation a repris. Les golfes et les criques sont de
plus en plus bétonnés par des promoteurs sans scrupules et des célébrités au
bras long, qui rêvent de piscines avec vue sur le large. Ces opérations se
font souvent en violation de la loi littoral de 1986, qui organise, dans toute
la France, la protection des bords de mer. Elles bénéficient de la
complaisance de maires trop faibles pour résister aux pressions, qui délivrent
des permis de construire les yeux fermés, et de préfets à qui l’on a
conseillé, en haut lieu, de lascia core, de laisser faire. Phénomène nouveau :
le grand banditisme corse, qui a longtemps fait ses affaires hors de l'île,
est désormais bien présent et blanchit des fonds d'origine douteuse dans de
gros projets immobiliers, avec la complicité de certains nationalistes
reconvertis, eux aussi, dans les affaires. Face à ces menaces, une nouvelle
forme de résistance s'organise...
S'identifier pour envoyer des commentaires.