- EAN13
- 9782213676890
- Éditeur
- Fayard
- Date de publication
- 12/02/2014
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Et si l’Afrique avait marabouté la France ? Depuis les indépendances des
années 1960, l’ancienne métropole se croit toute-puissante dans son pré carré
africain. Un leurre qui plaît aux pays des masques : le chef doit être
invisible !
À l’issue de la guerre froide, les dirigeants africains ont totalement inversé
les rapports de dépendance. Ce sont désormais eux les vrais patrons. Le monde
entier trépigne dans leur salle d’attente. Pour la France, fini le temps du
pétrole et de l’uranium à des prix « politiques », des marchés protégés pour
une poignée d’entrepreneurs qui figurent dans le « top 50 » des grandes
fortunes de l’Hexagone. Les interventions militaro-humanitaires, comme au Mali
ou en Centrafrique, et les déclarations d’amitié de l’Élysée n’y changent
rien. Habiles à se présenter en « victimes » de la Françafrique, les
dirigeants africains profitent de cette nouvelle situation pour imposer à huis
clos leurs exigences à leurs interlocuteurs officiels. Et ce n’est pas sans
condescendance qu’ils traitent leurs anciens parrains tricolores.
L’Ivoirien Alassane Ouattara, le Congolais Denis Sassou Nguesso, le Nigérien
Mahamadou Issoufou, le Tchadien Idriss Déby, le Camerounais Paul Biya, le
Burkinabé Blaise Compaoré, le Sénégalais Macky Sall, le Guinéen Alpha Condé,
le Gabonais Ali Bongo : en une dizaine de chapitres enlevés fourmillant
d’anecdotes et de révélations, ce livre raconte comment l’Afrique a pris la
main à Paris.
Adieu Françafrique, bonjour AfricaFrance. Qui paie commande !
Antoine Glaser a été pendant trente ans le directeur de La Lettre du
continent, une publication de référence sur l’Afrique. Il est l’auteur de
plusieurs ouvrages, dont Comment la France a perdu l’Afrique (Calmann-Lévy,
2005) et Sarko en Afrique (Plon, 2008), tous deux coécrits avec Stephen Smith.
années 1960, l’ancienne métropole se croit toute-puissante dans son pré carré
africain. Un leurre qui plaît aux pays des masques : le chef doit être
invisible !
À l’issue de la guerre froide, les dirigeants africains ont totalement inversé
les rapports de dépendance. Ce sont désormais eux les vrais patrons. Le monde
entier trépigne dans leur salle d’attente. Pour la France, fini le temps du
pétrole et de l’uranium à des prix « politiques », des marchés protégés pour
une poignée d’entrepreneurs qui figurent dans le « top 50 » des grandes
fortunes de l’Hexagone. Les interventions militaro-humanitaires, comme au Mali
ou en Centrafrique, et les déclarations d’amitié de l’Élysée n’y changent
rien. Habiles à se présenter en « victimes » de la Françafrique, les
dirigeants africains profitent de cette nouvelle situation pour imposer à huis
clos leurs exigences à leurs interlocuteurs officiels. Et ce n’est pas sans
condescendance qu’ils traitent leurs anciens parrains tricolores.
L’Ivoirien Alassane Ouattara, le Congolais Denis Sassou Nguesso, le Nigérien
Mahamadou Issoufou, le Tchadien Idriss Déby, le Camerounais Paul Biya, le
Burkinabé Blaise Compaoré, le Sénégalais Macky Sall, le Guinéen Alpha Condé,
le Gabonais Ali Bongo : en une dizaine de chapitres enlevés fourmillant
d’anecdotes et de révélations, ce livre raconte comment l’Afrique a pris la
main à Paris.
Adieu Françafrique, bonjour AfricaFrance. Qui paie commande !
Antoine Glaser a été pendant trente ans le directeur de La Lettre du
continent, une publication de référence sur l’Afrique. Il est l’auteur de
plusieurs ouvrages, dont Comment la France a perdu l’Afrique (Calmann-Lévy,
2005) et Sarko en Afrique (Plon, 2008), tous deux coécrits avec Stephen Smith.
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