- EAN13
- 9782251901961
- Éditeur
- Les Belles Lettres
- Date de publication
- 19/09/2016
- Collection
- Traductologiques
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Vers la fin de sa vie, Paul Ricœur a plusieurs fois abordé la question de la
traduction. Trois conférences sur ce sujet sont rassemblées dans ce volume. À
une réflexion qui part du constat de l’irréductible différence entre les
langues, la traduction paraît impossible. Et pourtant elle existe : on a
toujours traduit. La tâche de la pensée est donc non tant de l’expliquer ou de
la justifier que de penser à partir d’elle, puisqu’elle reste une « opération
risquée, toujours en quête de sa théorie ». L’auteur explore dès lors les «
deux voies d’entrées » dans le problème de la traduction : si la conception
qui voit en elle le simple transfert d’un message verbal d’une langue à une
autre lui semble trop étroite, celle qui revient à assimiler tout processus de
compréhension à une traduction est sans doute trop peu rigoureuse. Par-delà le
soupçon toujours vivace de la « trahison » qui pèse sur elle, la traduction,
ce « défi », apparaît en fin de compte au philosophe comme un « bonheur » :
celui de « l’hospitalité langagière ». Paul Ricœur (1913-2005) est l’un des
philosophes majeurs de l’époque contemporaine.
traduction. Trois conférences sur ce sujet sont rassemblées dans ce volume. À
une réflexion qui part du constat de l’irréductible différence entre les
langues, la traduction paraît impossible. Et pourtant elle existe : on a
toujours traduit. La tâche de la pensée est donc non tant de l’expliquer ou de
la justifier que de penser à partir d’elle, puisqu’elle reste une « opération
risquée, toujours en quête de sa théorie ». L’auteur explore dès lors les «
deux voies d’entrées » dans le problème de la traduction : si la conception
qui voit en elle le simple transfert d’un message verbal d’une langue à une
autre lui semble trop étroite, celle qui revient à assimiler tout processus de
compréhension à une traduction est sans doute trop peu rigoureuse. Par-delà le
soupçon toujours vivace de la « trahison » qui pèse sur elle, la traduction,
ce « défi », apparaît en fin de compte au philosophe comme un « bonheur » :
celui de « l’hospitalité langagière ». Paul Ricœur (1913-2005) est l’un des
philosophes majeurs de l’époque contemporaine.
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