- EAN13
- 9782414533978
- Éditeur
- Edilivre – Aparis
- Date de publication
- 21/06/2021
- Collection
- Collection Classique / Edilivre
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Le Dialogue des monuments de Paris en confinement
José Vatin
Edilivre – Aparis
Collection Classique / Edilivre
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782414533978
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Un soir, comme tous les soirs, de la fenêtre de sa chambre, alors que minuit
approche, et que le monde hésite encore hier et demain, un homme contemple,
majestueuse et silencieuse, la Tour Eiffel qui, d’un air triste regarde la
ville endormie qui s’étale à ses pieds. Il a la vague impression que tous deux
partagent le même ressenti bien qu’elle soit de fer et lui de chaire, d’os et
d’eau. Il a aussi la vague impression que cet objet inanimé
a une âme, en regardant cette lueur à son sommet qu’il appelle son œil de
cyclope, parcourir la distance pour se poser sur les gargouilles de Notre dame
dont les larmes sillonnent les joues encore noircies par l’incendie et la
catastrophe de l’an dernier.
Elles semblent guetter le retour de Quasimodo faisant danser Esméralda dans un
flot de dentelles colorées, pour ramener la joie sur Paris et la France.
Alors, il lui donne la parole en l’imaginant, sentinelle solitaire, qui
s’étonne de ce lourd silence inhabituel qui étreint la ville à cause d’une «
chinoiserie » qui a mis la France sous cloche. Et de l’Arc de triomphe au
cours de Vincennes, où seuls des rats goguenards ont le droit de circuler
librement, la Tour Eiffel s’épanche, elle crie sa douleur, elle souffre
d’imaginer Paris à jamais privée de sa cathédrale. Elle souffre de ce silence
imposé, de l’angoisse qui torture les cœurs et se remémore ses conversations
imaginaires avec l’ensemble des monuments de la capitale.
Alors, comme par magie, dans un bruissement de voix, Notre Dame, le Père
Lachaise,
la Tour Montparnasse et d’autres monuments rejoignent la dame de fer dans un
dialogue actuel et mémoriel qui nous transporte dans un voyage où le temps
brise les
chaînes pour nous livrer à l’espérance.
approche, et que le monde hésite encore hier et demain, un homme contemple,
majestueuse et silencieuse, la Tour Eiffel qui, d’un air triste regarde la
ville endormie qui s’étale à ses pieds. Il a la vague impression que tous deux
partagent le même ressenti bien qu’elle soit de fer et lui de chaire, d’os et
d’eau. Il a aussi la vague impression que cet objet inanimé
a une âme, en regardant cette lueur à son sommet qu’il appelle son œil de
cyclope, parcourir la distance pour se poser sur les gargouilles de Notre dame
dont les larmes sillonnent les joues encore noircies par l’incendie et la
catastrophe de l’an dernier.
Elles semblent guetter le retour de Quasimodo faisant danser Esméralda dans un
flot de dentelles colorées, pour ramener la joie sur Paris et la France.
Alors, il lui donne la parole en l’imaginant, sentinelle solitaire, qui
s’étonne de ce lourd silence inhabituel qui étreint la ville à cause d’une «
chinoiserie » qui a mis la France sous cloche. Et de l’Arc de triomphe au
cours de Vincennes, où seuls des rats goguenards ont le droit de circuler
librement, la Tour Eiffel s’épanche, elle crie sa douleur, elle souffre
d’imaginer Paris à jamais privée de sa cathédrale. Elle souffre de ce silence
imposé, de l’angoisse qui torture les cœurs et se remémore ses conversations
imaginaires avec l’ensemble des monuments de la capitale.
Alors, comme par magie, dans un bruissement de voix, Notre Dame, le Père
Lachaise,
la Tour Montparnasse et d’autres monuments rejoignent la dame de fer dans un
dialogue actuel et mémoriel qui nous transporte dans un voyage où le temps
brise les
chaînes pour nous livrer à l’espérance.
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