- EAN13
- 9782600305259
- Éditeur
- Droz
- Date de publication
- 06/2008
- Collection
- Titre courant
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Le Roman à la première personne : Du Classicisme aux Lumières. Seconde édition revue
René Démoris
Droz
Titre courant
Livre numérique
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Aide EAN13 : 9782600305259
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Au Siècle des Lumières, le héros de roman prend la plume. Saisi d’une rage de
raconter sa vie et de se donner une histoire, il devient un écrivant. René
Démoris explore une forme romanesque liée, au début du XVIIe siècle, au roman
picaresque espagnol et qui prend son essor dans les mémoires authentiques et
fictifs de l’époque classique. Elle triomphe dans l’autobiographie pittoresque
– et à nouveau picaresque – de Gil Blas de Santillane, avant de s’épanouir
chez Marivaux et Prévost. Démoris définit le rapport qu’entretient ce roman à
la première personne avec la mutation sociale, culturelle et politique qui va
produire ce monstre singulier, l’individu, et qui mène au sacre de l’écrivain.
Fiction singulière que celle où s’exerce la première personne, laquelle
suggère à ses lecteurs un exercice de critique autant que d’identification. En
attendant qu’avec Jean-Jacques et ses Confessions, roman-mémoires enfin vrais,
l’auteur jette le masque. L’exaltation du Je narratif renvoie au fondement
même de notre relation à la littérature. A-t-on une autre histoire que celle
qu’on s’invente et qu’on écrit ?
raconter sa vie et de se donner une histoire, il devient un écrivant. René
Démoris explore une forme romanesque liée, au début du XVIIe siècle, au roman
picaresque espagnol et qui prend son essor dans les mémoires authentiques et
fictifs de l’époque classique. Elle triomphe dans l’autobiographie pittoresque
– et à nouveau picaresque – de Gil Blas de Santillane, avant de s’épanouir
chez Marivaux et Prévost. Démoris définit le rapport qu’entretient ce roman à
la première personne avec la mutation sociale, culturelle et politique qui va
produire ce monstre singulier, l’individu, et qui mène au sacre de l’écrivain.
Fiction singulière que celle où s’exerce la première personne, laquelle
suggère à ses lecteurs un exercice de critique autant que d’identification. En
attendant qu’avec Jean-Jacques et ses Confessions, roman-mémoires enfin vrais,
l’auteur jette le masque. L’exaltation du Je narratif renvoie au fondement
même de notre relation à la littérature. A-t-on une autre histoire que celle
qu’on s’invente et qu’on écrit ?
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