Cahiers de l'Atelier n° 557, Migrations : construire des ponts, pas des murs
EAN13
9782708251410
Éditeur
Éditions de l'Atelier
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Cahiers de l'Atelier n° 557

Migrations : construire des ponts, pas des murs

Éditions de l'Atelier

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  • Aide EAN13 : 9782708251410
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La politique de la France et celle de la majeure partie des pays d’Europe
visent de plus en plus à dissuader les exilés, réfugiés, demandeurs d’asile ou
pas, de séjourner sur le Vieux Continent. Ce numéro analyse le sens des
mesures prises récemment par le gouvernement français et le projet de loi
qu’il annonce. En réponse à cette attitude de fermeture après les États
généraux des migrations organisés en mai par 470 associations et collectifs
citoyens, ce numéro des Cahiers de l’Atelier met également en lumière les
pratiques d’accueil des étrangers qui, en France et ailleurs, bien loin de
déchirer le tissu social, le renforce.

En réponse aux demandes des associations et des citoyens devant le sort fait
aux étrangers arrivant en France, les pouvoirs publics ont développé un
discours alliant « humanité et fermeté ». Dans la pratique, les politiques
menées ne répondent pas, voire aggravent, la situation des étrangers. La
chasse aux migrants continue dans les Alpes, près de Calais et partout en
France, tandis que les procès de citoyens solidaires se succèdent. Le tri
entre « bons » et « mauvais migrants » semble devenir la ligne de conduite
gouvernementale. Pendant que les reconduites à la frontière s’amplifient, le
processus d’externalisation du contrôle migratoire en Lybie, au Tchad, au
Niger se renforce. À quelle logique obéit cette politique de courte vue ?
Quelle vision du monde, de ses atouts et de ses périls, révèle-t-elle ?

Loin de se résigner à la critique de cette politique motivée par la peur, ce
numéro montre que l’accueil des étrangers, pour peu qu’il soit organisé et
fasse appel aux citoyens, peut devenir un révélateur et un moteur de
solidarité pour toute la société. L’intelligence collective développée dans
ces pratiques dessine les traits d’un monde où les ponts des dynamiques
coopératives sont plus riches que les murs du repli sur soi.

*[XVIIIe]: 18e siècle
*[ xix e]: 19e siècle
*[3e]: Troisième
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