- EAN13
- 9782715248939
- Éditeur
- Mercure de France
- Date de publication
- 30/05/2018
- Collection
- Bleue
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
"Valentine de Saint-Vit, dame de Palençay, dont les terres avoisinaient celles
de la Commanderie du Temple, jetait depuis longtemps un œil de convoitise sur
ce domaine prospère.Son grand-oncle paternel Jean, accomplissant un vœu au
retour de la dernière croisade, avait fait don des deux tiers de ses terres à
l’Ordre du Temple, ce d’autant plus aisément qu’il n’avait point de descendant
direct. Comme les clauses de sa donation chargeaient les Frères chevaliers
d’assurer la défense du manoir de Saint-Vit, légué à ses nièces, et pour lors
dit de Palençay, depuis plus d’un siècle que les Templiers occupaient le fief
dominant, cultivé, agrandi, fortifié de leurs mains, toutes les terres
attenantes au manoir voisin étaient passées sous la juridiction du Commandeur.
Or, le sire de Palençay — pas plus que son beau-père — ne s’étant point soucié
de contester ce droit au nom du sien pour n’avoir jamais résidé dans ce
domaine dotal —, quand, après la mort de son époux, elle-même y revint, Madame
de Palençay s’impatienta comme d’une servitude de cette protection, à ses yeux
abusive, que le Temple étendait sur ses terres."
de la Commanderie du Temple, jetait depuis longtemps un œil de convoitise sur
ce domaine prospère.Son grand-oncle paternel Jean, accomplissant un vœu au
retour de la dernière croisade, avait fait don des deux tiers de ses terres à
l’Ordre du Temple, ce d’autant plus aisément qu’il n’avait point de descendant
direct. Comme les clauses de sa donation chargeaient les Frères chevaliers
d’assurer la défense du manoir de Saint-Vit, légué à ses nièces, et pour lors
dit de Palençay, depuis plus d’un siècle que les Templiers occupaient le fief
dominant, cultivé, agrandi, fortifié de leurs mains, toutes les terres
attenantes au manoir voisin étaient passées sous la juridiction du Commandeur.
Or, le sire de Palençay — pas plus que son beau-père — ne s’étant point soucié
de contester ce droit au nom du sien pour n’avoir jamais résidé dans ce
domaine dotal —, quand, après la mort de son époux, elle-même y revint, Madame
de Palençay s’impatienta comme d’une servitude de cette protection, à ses yeux
abusive, que le Temple étendait sur ses terres."
S'identifier pour envoyer des commentaires.