- EAN13
- 9782738148940
- Éditeur
- Odile Jacob
- Date de publication
- 18/09/2019
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
Autre version disponible
-
Papier - Odile Jacob 22,90
Derrière le discours savamment rodé d’une émergence africaine, les faits
restent têtus. L’Afrique subsaharienne est la seule région du monde où la
population extrêmement pauvre (sous le seuil de 1,25 dollar par jour) a doublé
en cinquante ans. Si croissance il y a en Afrique, elle est loin de profiter à
l’ensemble des Africains. Ce livre défend la thèse de l’instrumentalisation de
l’Afrique comme laboratoire du néolibéralisme avec la complicité de ses
propres élites. Il tire la sonnette d’alarme sur la réalité d’un continent à
la dérive, subissant des prédations minières et foncières, des sorties
massives de capitaux, ou encore la concurrence des surplus agricoles
européens. Or des solutions existent : elles reposent sur les ressources et
les savoir-faire africains. Leur mise en œuvre suppose le retour à la
souveraineté, notamment monétaire, et la prise en compte de la société civile.
Il y a urgence, car la croissance démographique fait du continent africain une
terre de prospérité future ou… une véritable bombe à retardement. Kako Nubukpo
est économiste, doyen de la faculté des sciences économiques et de gestion de
l’Université de Lomé (Togo), chercheur au Centre de coopération internationale
en recherche agronomique pour le développement (CIRAD) et membre du conseil
scientifique de l’Agence française de développement (AFD). Il a été ministre
chargé de la Prospective et de l’Évaluation des politiques publiques au Togo
(2013-2015).
restent têtus. L’Afrique subsaharienne est la seule région du monde où la
population extrêmement pauvre (sous le seuil de 1,25 dollar par jour) a doublé
en cinquante ans. Si croissance il y a en Afrique, elle est loin de profiter à
l’ensemble des Africains. Ce livre défend la thèse de l’instrumentalisation de
l’Afrique comme laboratoire du néolibéralisme avec la complicité de ses
propres élites. Il tire la sonnette d’alarme sur la réalité d’un continent à
la dérive, subissant des prédations minières et foncières, des sorties
massives de capitaux, ou encore la concurrence des surplus agricoles
européens. Or des solutions existent : elles reposent sur les ressources et
les savoir-faire africains. Leur mise en œuvre suppose le retour à la
souveraineté, notamment monétaire, et la prise en compte de la société civile.
Il y a urgence, car la croissance démographique fait du continent africain une
terre de prospérité future ou… une véritable bombe à retardement. Kako Nubukpo
est économiste, doyen de la faculté des sciences économiques et de gestion de
l’Université de Lomé (Togo), chercheur au Centre de coopération internationale
en recherche agronomique pour le développement (CIRAD) et membre du conseil
scientifique de l’Agence française de développement (AFD). Il a été ministre
chargé de la Prospective et de l’Évaluation des politiques publiques au Togo
(2013-2015).
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