- EAN13
- 9782847884241
- Éditeur
- ENS Éditions
- Date de publication
- 30/01/2014
- Collection
- Sociétés, Espaces, Temps
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
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Aide EAN13 : 9782847884241
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Dès 1791 Condorcet défend avec fougue « l’instruction en commun des deux sexes
» comme mesure démocratique – mais il ne sera pas écouté. Neuf décennies plus
tard, les Républicains choisissent la non-mixité lorsqu’ils créent
l’enseignement secondaire public des jeunes filles. Malgré la diffusion de la
coéducation aux États-Unis et ailleurs, la mixité à la fin du XIXe siècle
reste une utopie en France. Il faut attendre 1976 pour que la mixité se
généralise à tous les degrés de l’enseignement, sans débat ni polémique.
Pourtant, nous savons aujourd’hui, comme l’écrit Geneviève Fraisse, que « la
mixité est nécessaire, mais pas suffisante, pour dissoudre les inégalités
chroniques ». L’histoire de cette révolution pédagogique, de ses opposants et
de ses défenseurs, de ses réussites et de ses échecs, restait largement à
écrire. Des historiennes et des sociologues nous convient dans ce volume à des
analyses du passé éloigné et du passé proche, et à des comparaisons avec
d’autres pays d’Europe où la mixité est au cœur des questionnements. Alors que
la remise en cause de la mixité est devenue un débat de société, son histoire
et ses enjeux méritent d’être rappelés car ils montrent à quel point le fait
de mettre garçons et filles ensemble n’a jamais été une simple question de
gestion des sexes. Toute la société est concernée.
» comme mesure démocratique – mais il ne sera pas écouté. Neuf décennies plus
tard, les Républicains choisissent la non-mixité lorsqu’ils créent
l’enseignement secondaire public des jeunes filles. Malgré la diffusion de la
coéducation aux États-Unis et ailleurs, la mixité à la fin du XIXe siècle
reste une utopie en France. Il faut attendre 1976 pour que la mixité se
généralise à tous les degrés de l’enseignement, sans débat ni polémique.
Pourtant, nous savons aujourd’hui, comme l’écrit Geneviève Fraisse, que « la
mixité est nécessaire, mais pas suffisante, pour dissoudre les inégalités
chroniques ». L’histoire de cette révolution pédagogique, de ses opposants et
de ses défenseurs, de ses réussites et de ses échecs, restait largement à
écrire. Des historiennes et des sociologues nous convient dans ce volume à des
analyses du passé éloigné et du passé proche, et à des comparaisons avec
d’autres pays d’Europe où la mixité est au cœur des questionnements. Alors que
la remise en cause de la mixité est devenue un débat de société, son histoire
et ses enjeux méritent d’être rappelés car ils montrent à quel point le fait
de mettre garçons et filles ensemble n’a jamais été une simple question de
gestion des sexes. Toute la société est concernée.
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