Le Système de l'idéalisme transcendantal
EAN13
9791030417616
Éditeur
Éditions Allia
Date de publication
Collection
Allia
Langue
français
Langue d'origine
allemand
Fiches UNIMARC
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Le Système de l'idéalisme transcendantal

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Publié pour la première fois en allemand en 1801, Le Système de l’idéalisme
transcendantal donne à lire une pensée en plein déploiement. C’est l’œuvre
d’un philosophe qui, sans abandonner tout à fait l’école à laquelle il s’était
jusqu’alors formé, prend vis-à-vis de ses maîtres le recul critique,
nécessaire à l’originalité. Considéré comme l’un des meilleurs ouvrages de
Schelling et un classique de la philosophie, Le Système constitue tout à la
fois une somme sur ce qu’était alors la philosophie idéaliste et l’affirmation
d’un ambitieux projet de création d’un “système de l’ensemble du savoir”,
destiné, à terme, à mettre au jour le principe absolu se trouvant derrière les
opérations réflexives de l’esprit. À l’écriture rigoureuse d’un philosophe
dominant parfaitement sa méthode s’adjoignent une traduction claire ainsi
qu’un appareil critique complet et éclairant, mis au service de la
compréhension du texte et de sa mise en perspective avec l’ensemble de l’œuvre
de Schelling. Friedrich Wilhelm Joseph von Schelling, né en 1775 dans le duché
de Wurtemberg – qui abritait alors la ville de Tübingen, dont l’université fut
un haut lieu de la philosophie allemande, fréquentée par Hegel, Hölderlin,
Schelling lui-même – et mort en Suisse en 1854, fut peut-être, avec Hegel, le
grand représentant de cette pensée qui, dans le sillage de Kant puis de
Fichte, prit le nom d’idéalisme allemand. Disciple puis critique de Fichte,
adversaire polémique de Hegel, lecteur de Spinoza, Schelling construit au fil
des ans une philosophie originale dont la diversité des références ne
contredit en rien sa radicale singularité. Poursuivant les travaux de
l’idéalisme transcendantal, il y adjoint une Naturphilosophie, une philosophie
de la nature, destinée à venir à bout de son projet : la déduction,
l’établissement d’un “principe suprême du savoir” pensé dans les termes d’une
réciprocité de l’idéal et du réel, de l’absolu et de l’actuel – ce point
d’indifférenciation où les opérations réflexives de l’esprit, manifestées par
la conscience de soi, s’identifient absolument aux opérations de la nature
dans le monde.
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