La théologie des énergies divines humaines et cosmiques, Une enquête biblique et philosophique
EAN13
9782204125727
ISBN
978-2-204-12572-7
Éditeur
Cerf
Date de publication
Collection
CERF-PATRIMOINE
Nombre de pages
252
Dimensions
21,6 x 13,7 x 2,5 cm
Poids
334 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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La théologie des énergies divines humaines et cosmiques

Une enquête biblique et philosophique

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Cerf-Patrimoine

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Catholiques et orthodoxes se revendiquent ensemble du concile Constantinople III qui affirme « une énergie divine et une énergie humaine » pour le Christ, refusant le monoénergisme théandrique. Pourtant, des catholiques (thomasiens) défendent une simplicité divine, une grâce créée et une vision de Dieu alors que des orthodoxes (palamites) soutiennent une distinction réelle entre essence et énergie en Dieu, une énergie incréée et un Dieu inconnaissable. L'examen des divergences ne permet-il de voir des convergences ? Dans l'Écriture, si l'énergie se rapporte souvent à une opération de Dieu, elle est aussi l'énergie de l'homme et des éléments de la nature, incréée et créée. La théologie des énergies divines n'est-elle pas aussi une théologie des énergies humaines et cosmiques ? L'examen et la comparaison de l'énergie chez Aristote et de l'énergie chez Plotin permettent de saisir des divergences. Avec le Stagirite, nous avons une analogie des énergies physique, biologique, sensible, intellectuelle, éthique et théologique. L'Un plotinien conduit la foi chrétienne à toujours plus d'équivocité et d'altérité, selon une forme de monoénergisme divin. Méditer et articuler les différentes présences de Dieu (création, grâce et incarnation) peut aider à saisir les convergences. Les Latins pourraient reconnaître qu'ils ont besoin d'une théologie des énergies qui ne peut pas se réduire à l'acte et à la substance, car l'actus latin, statique, juridique et théâtral n'est pas l'energeia grec, dynamique, physique et éthique. Les Grecs peuvent saisir que cette théologie des énergies doit prendre des accents aristotéliciens, à la suite de saint Maxime le confesseur, au-delà de Plotin et du néoplatonisme.L'auteurNé en 1965, Bertrand Souchard a été Professeur de philosophie au lycée pendant dix-huit ans. Titulaire d'un doctorat en philosophie et d'une maîtrise en théologie, il est maître de conférences à l'Université Catholique de Lyon, responsable de la Chaire Science et Religion.
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