- EAN13
- 9782252041215
- ISBN
- 978-2-252-04121-5
- Éditeur
- Klincksieck
- Date de publication
- 09/03/2018
- Collection
- CRITIQUE DE LA
- Nombre de pages
- 424
- Dimensions
- 22,5 x 14 x 2,7 cm
- Poids
- 485 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Étude sur le mouvement communaliste
suivi de « La Commune et la Révolution »
Gustave Lefrançais
Klincksieck
Critique De La
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L’Étude sur le mouvement communaliste et « La Commune et la Révolution », quintessence de la réflexion politique de Gustave Lefrançais, constituent deux lectures absolument complémentaires.
« La Révolution du 18 mars… avait pour mission de faire disparaître le pouvoir même ; de restituer à chaque membre du corps social sa souveraineté effective, en substituant le droit d’initiative directe des intéressés, ou gouvernés, à l’action délétère, corruptrice et désormais impuissante du gouvernement, qu’elle devait réduire au rôle de simple agence administrative. »
Gustave Lefrançais, élu à l’assemblée communale par le 4e arrondissement, n’entend pas, à proprement parler, écrire, dès décembre 1871, une histoire « immédiate » de la Commune. Communiste, ou plutôt collectiviste « antiautoritaire », proche (mais en aucun cas disciple) de Bakounine, il raconte l’événement tel qu’il l’a vécu, et interprète la révolution du 18 mars comme la première expérience « an-archiste » de gouvernement populaire, qui doit faire disparaître, au nom de la souveraineté du peuple, tout pouvoir d’État. Tel doit être désormais le programme de toute révolution socialiste à venir.
Jacques Rougerie
« La Révolution du 18 mars… avait pour mission de faire disparaître le pouvoir même ; de restituer à chaque membre du corps social sa souveraineté effective, en substituant le droit d’initiative directe des intéressés, ou gouvernés, à l’action délétère, corruptrice et désormais impuissante du gouvernement, qu’elle devait réduire au rôle de simple agence administrative. »
Gustave Lefrançais, élu à l’assemblée communale par le 4e arrondissement, n’entend pas, à proprement parler, écrire, dès décembre 1871, une histoire « immédiate » de la Commune. Communiste, ou plutôt collectiviste « antiautoritaire », proche (mais en aucun cas disciple) de Bakounine, il raconte l’événement tel qu’il l’a vécu, et interprète la révolution du 18 mars comme la première expérience « an-archiste » de gouvernement populaire, qui doit faire disparaître, au nom de la souveraineté du peuple, tout pouvoir d’État. Tel doit être désormais le programme de toute révolution socialiste à venir.
Jacques Rougerie
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