XIBAB Le dessein des dieux
EAN13
9782371451162
ISBN
978-2-37145-116-2
Éditeur
Petit véhicule
Date de publication
Collection
L'OR DU TEMPS
Nombre de pages
100
Dimensions
21,4 x 21,9 x 0,7 cm
Poids
100 g
Langue
français
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XIBAB Le dessein des dieux

Petit véhicule

L'Or Du Temps

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Opéra diachromique1, drame en trois actes pour soli, choeurs et orchestre.Qui n’a jamais été fasciné, au Louvre, dans le département des antiquités orientales, par ces lourds taureaux ailés que jouxte un héros colossal étreignant un lion, longtemps pris pour Gilgamesh, ce roi légendaire qui ne voulait pas mourir ?Qui n’a jamais été captivé par le génie de l’écriture cunéiforme qui nous a transmis une histoire, une mythologie, une culture, où prennent racine des civilisations comme la nôtre ?Dans le même temps que se déchiffrent encore des milliers de tablettes d’argile, un passé englouti se dessine. Se profilent aussi des hommes, ceux qui ont dirigé les Cités-États de Mésopotamie, ceux qui ont subi leur tyrannie, déportés, torturés, immolés, à la gloire et à l’absolu du Pouvoir. A l’heure où sont vandalisées des oeuvres millénaires, notre regard se tourne vers ce Proche-Orient, lieu de tous les enjeux, lieu de toutes les haines. L’histoire de Sumer nous interpelle encore : il m’a semblé l’entendre résonner dans celle d’aujourd’hui où des sacrifices humains sont toujours consentis aux ogres de royaumes que leur avidité dévoie.Un peu plus de deux mille ans avant notre ère, au temps encore glorieux de Sumer, Ixibab retrace l’histoire d’un roi cruel qu’un orgueil aveugle conduit à la tragédie. Si les personnages, comme les faits, sont fictifs, ils s’inscrivent dans le contexte culturel mésopotamien où superstitions et rituels rythment le quotidien. Le peuple, dont se jouent parfois les dieux, scrute les présages, manifestations des volontés divines. Dans les situations délicates ou critiques, tous implorent Inanna, grande déesse de l’amour et de la guerre, qui participe au destin de la Cité.Prince, poète et scribe, Ixibab est conscient de la vanité du pouvoir. En dépit de ses sentiments filiaux, il s’oppose au roi Inrouch, son père, tyran qui maltraite son peuple. Inrouch se considère l’élu des dieux auxquels il se mesure dans son dessein d’élever un rempart plus haut que la légende. Sur la muraille maudite, des déportés, des enfants esclaves, se lamentent... Dans la Cité-État, la révolte gronde.Le prologue et le finale d’Ixibab célèbrent l’écriture, mémoire des temps ensevelis, et rappellent que toute gloire est vaine, que toute mémoire se meurt, enfouie sous le sable des siècles, si elle n’est inscrite dans la tablette d’argile, sur la pierre écrite… sur d’autres tablettes peut-être.Ainsi, ces traces continuent à présenter devant le regard des hommes le miroir d’un éternel recommencement. Elles témoignent de l’Histoire et invitent à la réflexion. - Colette Martinet Albiolo
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