- EAN13
- 9782810712403
- ISBN
- 978-2-8107-1240-3
- Éditeur
- Presses universitaires du Midi
- Date de publication
- 19/04/2023
- Collection
- LES ANTHROPOLOG
- Nombre de pages
- 338
- Dimensions
- 22 x 13,5 x 2,3 cm
- Poids
- 425 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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De la "parenté" Critique d’un concept anthropologique
David Murray Schneider
Presses universitaires du Midi
Les Anthropolog
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Enfin disponible en français, le classique états-unien qui, croyant détruire l’édifice de l’anthropologie de la parenté, l’a magistralement renouvelé, ouvrant la voie aux New Kinship Studies et aux Feminist et Gender Studies.
Cet ouvrage se présente comme une enquête sur les théories anthropologiques à partir de deux descriptions alternatives du système de parenté à Yap (Micronésie) où Schneider a mené ses recherches doctorales entre 1947 et 1948. Dans la première, il adopte de manière caricaturale le style et la forme des descriptions conventionnelles des systèmes de parenté. Dans la seconde, il propose une description qui « ne présuppose pas la parenté » mais part des unités culturelles locales pour les décrire à partir de leurs multiples significations. Se répondant étroitement l’une l’autre, ces deux descriptions visent à débusquer les théories, souvent implicites, qui se dissimulent sous les « prétendus faits ethnographiques ». Ayant identifié ces théories sous-jacentes, exemplifiées par un certain nombre de notions passées dans le langage anthropologique ordinaire (« société fondée sur la parenté », « langage de la parenté », « contenu de la parenté »), Schneider s’applique alors à tracer une histoire critique des multiples usages de ces notions anthropologiques qui circulent depuis le XIXe siècle, en se fixant pour objectif de questionner la pertinence de la parenté comme objet légitime de l’anthropologie culturelle telle qu’il la conçoit.
Cet ouvrage se présente comme une enquête sur les théories anthropologiques à partir de deux descriptions alternatives du système de parenté à Yap (Micronésie) où Schneider a mené ses recherches doctorales entre 1947 et 1948. Dans la première, il adopte de manière caricaturale le style et la forme des descriptions conventionnelles des systèmes de parenté. Dans la seconde, il propose une description qui « ne présuppose pas la parenté » mais part des unités culturelles locales pour les décrire à partir de leurs multiples significations. Se répondant étroitement l’une l’autre, ces deux descriptions visent à débusquer les théories, souvent implicites, qui se dissimulent sous les « prétendus faits ethnographiques ». Ayant identifié ces théories sous-jacentes, exemplifiées par un certain nombre de notions passées dans le langage anthropologique ordinaire (« société fondée sur la parenté », « langage de la parenté », « contenu de la parenté »), Schneider s’applique alors à tracer une histoire critique des multiples usages de ces notions anthropologiques qui circulent depuis le XIXe siècle, en se fixant pour objectif de questionner la pertinence de la parenté comme objet légitime de l’anthropologie culturelle telle qu’il la conçoit.
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