- EAN13
- 9782721006226
- ISBN
- 978-2-7210-0622-6
- Éditeur
- Éditions des femmes-Antoinette Fouque
- Date de publication
- 20/09/2012
- Collection
- Essais
- Séries
- Féminologie
- Nombre de pages
- 186
- Dimensions
- 21,1 x 14,8 x 1,5 cm
- Poids
- 239 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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3 - Féminologie III : Génésique
Féminologie III
De Antoinette Fouque
Éditions des femmes-Antoinette Fouque
Essais
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L’utérus est le premier environnement de l’être
humain, où se joue quelque chose d’un avenir psychique
de l’espèce humaine : prégnance de la
chair, interface entre le vivant et le pensant. Les
femmes sont des anthropocultrices, de mère en
fille. Toute la phylogenèse revécue au niveau de
l’ontogenèse, c’est la génésique, science de la sortie
de la métaphysique et de la reconnaissance du réel.
Les sciences humaines antérieures ne suffisent pas pour en rendre compte. Il faut un nouvel
espace épistémologique, la mise au jour d’un continent noir, par un discours que va poser
ce sujet décentré, éthique, hospitalier. C’est l’objet de la féminologie, cette science des
femmes ancrée dans leur compétence universelle et unique dans l’espèce, discours sur ce qui
se produit à chaque gestation et qui est perdu pour la pensée, alors que c’est la pensée même.
Il s’agit de permettre une symbolisation nouvelle, une pensée qui ne se fonde pas sur le
refoulement ou la forclusion : un véritable moment éthique qui ouvre à la géni(t)alité des
deux sexes – puisqu’il y a deux sexes et qu’ils sont féconds l’un par l’autre.
Une politique de civilisation passe aujourd’hui, nécessairement, par les femmes et leur
apport d’humanisation. A. F.
humain, où se joue quelque chose d’un avenir psychique
de l’espèce humaine : prégnance de la
chair, interface entre le vivant et le pensant. Les
femmes sont des anthropocultrices, de mère en
fille. Toute la phylogenèse revécue au niveau de
l’ontogenèse, c’est la génésique, science de la sortie
de la métaphysique et de la reconnaissance du réel.
Les sciences humaines antérieures ne suffisent pas pour en rendre compte. Il faut un nouvel
espace épistémologique, la mise au jour d’un continent noir, par un discours que va poser
ce sujet décentré, éthique, hospitalier. C’est l’objet de la féminologie, cette science des
femmes ancrée dans leur compétence universelle et unique dans l’espèce, discours sur ce qui
se produit à chaque gestation et qui est perdu pour la pensée, alors que c’est la pensée même.
Il s’agit de permettre une symbolisation nouvelle, une pensée qui ne se fonde pas sur le
refoulement ou la forclusion : un véritable moment éthique qui ouvre à la géni(t)alité des
deux sexes – puisqu’il y a deux sexes et qu’ils sont féconds l’un par l’autre.
Une politique de civilisation passe aujourd’hui, nécessairement, par les femmes et leur
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