- EAN13
- 9782848194196
- ISBN
- 978-2-84819-419-6
- Éditeur
- Éditions Créer
- Date de publication
- 09/02/2013
- Collection
- HISTOIRE
- Nombre de pages
- 308
- Dimensions
- 22 x 18 x 1,8 cm
- Poids
- 600 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 271.970902
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
La place et le role des femmes dans l'histoire de cluny
en hommage à Ermengarde de Blesle, mère de Guillaume le Pieux
Édité par Jean-Paul Renard, Denyse Riche, Josiane Teyssot
Éditions Créer
Histoire
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De Dhuoda à Ermengarde, d’Uzés à Blesle : le rôle des femmes dans l’éducation des adolescents
Pierre Riché
Dans le contexte difficile de la succession de Louis le Pieux entre 840 et 843, Bernard de Septimanie est un de ces grands aristocrates qui interviennent dans les querelles entre les trois Carolingiens prétendant au trône, ce qui lui coûte la vie en 844. Bernard est marié à Dhuoda : mère de deux fils emmenés par leur père et donc séparés d’elle, elle écrit à ses enfants un manuel « d’éducation » pour qu’ils se rappellent d’elle et pour qu’ils suivent quelques principes fondamentaux de vie comme servir Dieu, rester fidèle à l’empereur ou au roi, respecter leur père. Dhuoda parsème son texte de citations bibliques (notamment les psaumes), ce qui révèle l’étendue de son instruction. Mais on ne connaît rien d’autre sur cette comtesse recluse à Uzès, hormis son Manuel écrit en 841 et heureusement conservé.
Le problème de l’origine familiale d’Ermengarde, mère de Guillaume le Pieux
Jean-Noël Mathieu
Depuis les travaux de Léonce Auzias sur l’Aquitaine dans les années 1930, les historiens font de Bernard Ier d’Auvergne le fils de Bernard de Septimanie (décapité en 844) et de Dhuoda. Ermengarde est alors considérée comme la fille de ce Bernard Ier.
L’auteur revient ici sur une autre thèse qui prévalait auparavant, c’est-à-dire sur une origine alsacienne et bourguignonne d’Ermengarde, de la famille étichonide. Il s’appuie entre autres sur un séjour mal expliqué de ce Bernard, époux d’Ermengarde, en Lotharingie en 868. Dans cette seconde hypothèse, Ermengarde serait l’épouse de Bernard II, fils d’un autre Bernard à qui le roi aurait confié l’Auvergne. Ces deux Bernard seraient ainsi récompensés de leur fidélité à Charles le Chauve, contrairement au fils rebelle de Bernard de Septimanie.
Notes sur l’histoire des Bénédictines de Saint-Pierre de Blesle (IXe-XVIIIe siècle)
Martin de Framond
L’ancienne abbaye de bénédictines de Saint-Pierre de Blesle est fondée à la fin du IXe ou au début du Xe siècle par la femme d’un comte, nommée Ermengarde, dans un site rural isolé, mais permettant le développement ultérieur d’une petite ville. Il s’agit d’une fondation familiale typique des pratiques de la Reichsaristokratie dans le nord de l’empire carolingien, différente des traditionnelles créations de couvents féminins diocésains antérieurement attestés dans le Midi de la France, sous l’autorité des évêques.
Suivant la date, la comtesse Ermengarde a soit, vers 840, accompagné l’expansion de sa famille qui constitue alors une éphémère principauté autour du comté d’Auvergne ; soit, vers 920, elle réagit à l’effondrement de cette même principauté et à l’extinction de son lignage, ce qui paraît plus probable. Des membres masculins de cette famille ont, à la même époque, régi Saint-Julien de Brioude et fondé Cluny. Blesle n’a noué de relations privilégiées avec aucune de ces églises, malgré la proximité de celle de Brioude.
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Pierre Riché
Dans le contexte difficile de la succession de Louis le Pieux entre 840 et 843, Bernard de Septimanie est un de ces grands aristocrates qui interviennent dans les querelles entre les trois Carolingiens prétendant au trône, ce qui lui coûte la vie en 844. Bernard est marié à Dhuoda : mère de deux fils emmenés par leur père et donc séparés d’elle, elle écrit à ses enfants un manuel « d’éducation » pour qu’ils se rappellent d’elle et pour qu’ils suivent quelques principes fondamentaux de vie comme servir Dieu, rester fidèle à l’empereur ou au roi, respecter leur père. Dhuoda parsème son texte de citations bibliques (notamment les psaumes), ce qui révèle l’étendue de son instruction. Mais on ne connaît rien d’autre sur cette comtesse recluse à Uzès, hormis son Manuel écrit en 841 et heureusement conservé.
Le problème de l’origine familiale d’Ermengarde, mère de Guillaume le Pieux
Jean-Noël Mathieu
Depuis les travaux de Léonce Auzias sur l’Aquitaine dans les années 1930, les historiens font de Bernard Ier d’Auvergne le fils de Bernard de Septimanie (décapité en 844) et de Dhuoda. Ermengarde est alors considérée comme la fille de ce Bernard Ier.
L’auteur revient ici sur une autre thèse qui prévalait auparavant, c’est-à-dire sur une origine alsacienne et bourguignonne d’Ermengarde, de la famille étichonide. Il s’appuie entre autres sur un séjour mal expliqué de ce Bernard, époux d’Ermengarde, en Lotharingie en 868. Dans cette seconde hypothèse, Ermengarde serait l’épouse de Bernard II, fils d’un autre Bernard à qui le roi aurait confié l’Auvergne. Ces deux Bernard seraient ainsi récompensés de leur fidélité à Charles le Chauve, contrairement au fils rebelle de Bernard de Septimanie.
Notes sur l’histoire des Bénédictines de Saint-Pierre de Blesle (IXe-XVIIIe siècle)
Martin de Framond
L’ancienne abbaye de bénédictines de Saint-Pierre de Blesle est fondée à la fin du IXe ou au début du Xe siècle par la femme d’un comte, nommée Ermengarde, dans un site rural isolé, mais permettant le développement ultérieur d’une petite ville. Il s’agit d’une fondation familiale typique des pratiques de la Reichsaristokratie dans le nord de l’empire carolingien, différente des traditionnelles créations de couvents féminins diocésains antérieurement attestés dans le Midi de la France, sous l’autorité des évêques.
Suivant la date, la comtesse Ermengarde a soit, vers 840, accompagné l’expansion de sa famille qui constitue alors une éphémère principauté autour du comté d’Auvergne ; soit, vers 920, elle réagit à l’effondrement de cette même principauté et à l’extinction de son lignage, ce qui paraît plus probable. Des membres masculins de cette famille ont, à la même époque, régi Saint-Julien de Brioude et fondé Cluny. Blesle n’a noué de relations privilégiées avec aucune de ces églises, malgré la proximité de celle de Brioude.
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