- EAN13
- 9782848324630
- Éditeur
- Artois Presses Université
- Date de publication
- 03/09/2021
- Collection
- Études littéraires
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782848324630
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Si la musique naît du corps, l’écriture, en son processus de rationalisation,
a contribué à élaborer les manifestations de ce corps jusqu’à un raffinement
extrême au point qu’il faut souvent en déplier les multiples médiations, puis
en décrypter les éléments épars, pour en recomposer la présence. De
l’abstraction la plus rigoureuse de certains processus compositionnels, qui
confinent à la maîtrise de toute dimension corporelle, jusqu’à la
surexposition du geste dans l’écriture même de pièces qui brouillent la
frontière entre musique et théâtre, s’ouvre un champ d’investigation aussi
vaste que perturbateur. La première partie de ce volume – Corps, tradition,
modernité – pose quelques importants jalons historiques. La deuxième partie –
Geste, dramaturgie, théâtre musical – aborde des cas particuliers dans
lesquels le corps producteur de sons (et de silences) est appréhendé avant
tout selon sa dimension théâtrale, bien qu’il soit évidemment difficile de
séparer, a fortiori dans ces oeuvres, la musique de la dramaturgie. La
troisième et dernière partie – Modèles d’inscription du corps dans la
composition contemporaine – présente des écritures musicales dont le trait
commun, au-delà des différences de styles et de tons, est la place centrale
que le corps occupe dans le travail des compositeurs.
a contribué à élaborer les manifestations de ce corps jusqu’à un raffinement
extrême au point qu’il faut souvent en déplier les multiples médiations, puis
en décrypter les éléments épars, pour en recomposer la présence. De
l’abstraction la plus rigoureuse de certains processus compositionnels, qui
confinent à la maîtrise de toute dimension corporelle, jusqu’à la
surexposition du geste dans l’écriture même de pièces qui brouillent la
frontière entre musique et théâtre, s’ouvre un champ d’investigation aussi
vaste que perturbateur. La première partie de ce volume – Corps, tradition,
modernité – pose quelques importants jalons historiques. La deuxième partie –
Geste, dramaturgie, théâtre musical – aborde des cas particuliers dans
lesquels le corps producteur de sons (et de silences) est appréhendé avant
tout selon sa dimension théâtrale, bien qu’il soit évidemment difficile de
séparer, a fortiori dans ces oeuvres, la musique de la dramaturgie. La
troisième et dernière partie – Modèles d’inscription du corps dans la
composition contemporaine – présente des écritures musicales dont le trait
commun, au-delà des différences de styles et de tons, est la place centrale
que le corps occupe dans le travail des compositeurs.
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