Librairie coiffard

Livre 1 - Le mal par le mal

1

Gulf Stream

15,00
Conseillé par (Libraire)
7 septembre 2021

Conseillé par Marion et Anaëlle

Dès les premières pages, nous découvrons trois adolescents, Ryan, Marie, et Serguei, poursuivis aux quatre coins du monde, pour des desseins mystérieux, par des créatures aux yeux globuleux et à la peau gluante. Ils sont tirés de justesse de leur triste sort par une jeune fille du nom de Kali, une combattante acharnée. Nos héros se retrouvent embarqués sur un bâtiment sous-marin, le Nautilus V et vont devoir tout faire pour sauver le monde d'une entité que certains connaissent et redoutent : l'un des Grands Anciens. Ceux qui ont gouverné notre monde il y a des siècles et qui, restés endormis depuis, se réveillent à présent pour une raison inconnue.

Une aventure survitaminée dès les premières lignes, qui réjouira les fans de H. P Lovecraft, le grand maître de l'horreur, avec sa créature non moins célèbre, Cthulhu. Et permettra aussi aux lecteurs qui ne le connaissent pas de le découvrir à travers les yeux d'un auteur qui le lisait tout jeune, conseillé par son papa, lecteur lui-même addict de ce genre de littérature. L'auteur ne nous laisse pas une minute de répit, avec une fin des plus surprenantes !

Conseillé par (Libraire)
7 septembre 2021

Conseillé par Marion

“Qu’est-ce que la liberté ? Se faire dorer la peau au soleil, marcher sans un sou en poche, fraterniser avec des semblables, semer des prières, saluer les oiseaux, se saouler de lumière, jouir de tout ce qui est donné, sans mesure, à profusion, sans jamais rien s’approprier…”

A l’été 2019, Charles Wright, un journaliste et aspirant jésuite, part à la conquête du Massif central pour rejoindre l’abbaye Notre-Dame-des-Neiges, en compagnie d’un prêtre. Il a pour seul bagage son sac et sa bonne humeur. Les deux hommes ont décidé de ne pas s’encombrer de portables et n’ont pas un sou en poche, se prêtant à la générosité des gens du terroir. Empruntant les voies du GR4 et sillonnant des petites villes au nom chantant (Sainte-Eulalie, Saint-Pardoux-d’Arnet, Moranges) que l’on peut situer grâce à une carte en prologue du récit, Charles Wright nous conte ses déboires, ses rencontres, ses méditations sur les sentiers. Et c’est une France bien différente que l’on rencontre par ses mots : une France à l’arrêt, qui se laisse vivre sans l’aide du numérique, une France du partage et de la convivialité. En effet, hors des villes et de leurs rythmes effrénés, le journaliste nous présente notre pays sous un nouveau jour, celui du pas de côté, du lâcher prise pour mieux se retrouver, entouré par la verdure, les vaches et le ciel pour seule compagnie pendant un mois. A son récit vont se rajouter les voix de Charles de Foucauld et d’Arthur Rimbaud, eux aussi partisans de ce pas de côté à leurs époques. Un choix de vie qui transparaît dans leurs œuvres. A cela, Charles Wright additionne une réflexion poussée sur la pérennité du christianisme dans une France qui délaisse les églises pour le divertissement et le numérique. Un voyage à la fois méditatif et littéraire qui nous donne envie de partir ou repartir en voyage.

Roman

Calmann-Lévy

19,90
Conseillé par (Libraire)
3 septembre 2021

Conseillé par Stéphanie et Rémy

Si vous cherchez la définition d'un contrefort dans le dictionnaire, vous découvrirez que ce mot définit à la fois "un mur qui sert d'appui à un autre mur" et "une chaîne de montagnes latérale". Autant vous dire qu'à la lumière de cette double définition, le titre de ce roman est parfaitement trouvé ! Parce que "Les Contreforts" c'est (entre autre) l'histoire du château de Montrafet, "un château ceinturé de remparts, coiffés de créneaux à l'aplomb d'une forêt de tours maladroites" qui se situe au Sud-Est de Carcassone, sur les contreforts des Corbières.
Depuis des siècles, le château de Montrafet est la propriété de la famille de Testasecca. Depuis quelques années, Léon, Diane et leurs deux enfants, Clémence et Pierre s'évertuent à maintenir debout une bâtisse qui s'effrite, qui s'effondre même par endroits. Hélas, les Testasecca sont ruinés et menacés d'expulsion. C'est à ce moment tendu de leur vie que le récit, construit en cinq actes, comme une tragédie, les cueille.
Léon d'abord, ce géant prolixe qui disparaît trop souvent ces derniers temps, pour réapparaître quelques jours plus tard l'haleine avinée et le coquard encore douloureux. Léon s'effrite au rythme de son château mais il reste pour le moment un mur encore solide. Pourtant les murs porteurs de cette famille atypique, ce sont les femmes. Diane a les deux pieds bien droits dans ses bottes, c'est elle qui gère la réalité, les factures et les demandes de subventions. Clémence, elle, est un petit génie du bricolage et de la mécanique, une âme sauvage toute habitée par ce château qu'elle connaît par coeur. Pierre, quant à lui, est le rêveur, l'âme sensible de la famille. Il a survécu miraculeusement à un incendie de forêt et depuis, on dit son destin lié à celui de Loghauss, une démone invisible du pic des Corbières.
C'est beau, c'est rugueux, ça râpe et ça reste sur le coeur comme un bon Corbières reste sur le palais. Quel conteur ce Guillaume Sire !

Conseillé par (Libraire)
2 septembre 2021

Conseillé par Stéphanie, Marie-Laure et Rémy

Nous attendions avec beaucoup d'impatience le troisième roman de Christian Guay-Poliquin car "Le poids de la neige", son précédent livre, nous avait enchanté au point qu'il avait reçu le Prix du roman Coiffard de l'année 2018.
En plongeant avec délectation dans "Les ombres filantes", vous retrouverez le personnage du "Poids de la neige". SI vous l'avez lu, vous serez contents de le suivre à nouveau, si vous ne l'avez pas lu, cela n'a pas d'importance, vous ne serez pas perdus.
Suite à une panne géante d'électricité qui perdure, un homme évolue seul dans la forêt. C'est l'été, et il a un objectif : rejoindre le chalet familial, le camp de chasse au milieu des bois dans lequel il devrait retrouver ses oncles et tantes. L'homme est prudent. Le danger peut surgir à tout instant dans cette forêt parfois dense, parfois éparse. Il est prudent et pourtant il se laisse surprendre par un enfant. "Pourquoi tu boîtes?", entend-il un jour, au sortir d'un fourré alors que, paniqué, il cherche en vain le sac-à-dos qu'il a bêtement abandonné en partant brusquement à la poursuite d'une perdrix blessée.
Ce drôle de Petit Prince s'appelle Olio. Il est seul lui aussi. Heure par heure, puis jour par jour, nous marchons avec eux.
Nous observons ce duo étrange s'apprivoiser, se choisir doucement dans cette forêt à la fois vivante, mythique, rassurante et effrayante.
Sans déflorer le récit, ils arriveront sains et sauf au camp de chasse familial mais la famille est peut-être une aventure encore plus incertaine... Surtout quand on doit vivre en huis-clos, et qu'il est question de survie et de conflit de génération.
Si vous ouvrez bien les yeux, vous vous délecterez des références littéraires et mythologiques que Christian Guay-Poliquin sème comme des petits cailloux. Sa plume ciselée, sylvestre, accompagne avec poésie le duo formé par cet homme et cet enfant, car derrière les mensonges, la rugosité, le côté sauvage, un amour naissant se pelotonne.

Conseillé par (Libraire)
2 septembre 2021

Conseillé par Caroline et Anaëlle

Ce roman, c’est la petite pépite d’après les vacances. On y fait la connaissance d'Annie, jeune fille porteuse de la trisomie 21, pleine de fougue, d’humour et de tendresse, de Velma, la dernière, mal dans sa peau qui aimerait qu’on l’écoute un peu plus et d'Harold, grand frère aimant aux multiples secrets. Lorsqu' Annie se fait refouler du gala de majorettes, ses proches décident de s’unir et de créer une équipe. Mais passer autant de temps ensemble risque de réveiller beaucoup de non-dits chez l’ensemble de la famille. Émilie Chazerand réussit encore une fois à nous réjouir avec un roman qui nous fait rire et pleurer à la fois. C’est un roman bienveillant, qui fera chavirer le cœur de tous les lecteurs.
À partir de 13 ans.